Bonjour,
Je travaille dans le milieu de l’éducation. J’ai exercé des tâches d’enseignement, de leadership pédagogique, de gestion de ressources humaines en éducation et d’administration de l’éducation de façon globale. Je suis présentement étudiant à la TÉLUQ.
Il m’apparaît évident que le travail des tuteurs de la TÉLUQ dépasse la seule évaluation des travaux notés et examens : ils exercent aussi des tâches d’enseignement. Tout programme de formation, et les cours qui le constituent, vise le développement de compétences. Il est rare qu’un étudiant puisse développer des compétences seul, dans une perspective cognitive d’apprentissage, c’est-à-dire en interaction avec la documentation du cours ; souvent, il doit interagir avec une autre personne pour développer ses compétences de façon à atteindre les objectifs de la formation suivie. Dans un contexte d’études à distance, le tuteur devient un interlocuteur privilégié de l’étudiant dans le développement de ses compétences par ses explications, les activités d’enseignement complémentaires qu’il propose et ses autres interventions pédagogiques.
C’est pourquoi il m’apparaît évident que le travail des tuteurs de la TÉLUQ dépasse la seule évaluation des travaux notés et examens et qu’ils exercent aussi des tâches d’enseignement.
Jean Philippe Bourdeau
Bonjour,
Je suis étudiante de la TELUQ et en attente de mes résultats finaux pour cause de grève. Je viens de lire le texte de monsieur Robichaud et, bien que je comprenne qu’il défende le travail des professeurs, il me semble que son
texte minimise le travail des tuteurs.
En effet, l’enseignement ce n’est pas seulement penser des programmes. L’enseignement c’est surtout offrir un accompagnement car sinon je m’achète un livre et je travaille complètement seule chez moi. L’offre de la TELUQ,
C’EST L’ACCOMPAGNEMENT (avec des crédits bien sûr).
J’ai pris deux cours. Ce sont des cours assez difficiles et très techniques. Votre grève m’a appris que ma tutrice, gagne 104 $ par étudiant supervisé. Je n’en reviens pas. Je lui pose un dizaine de questions par semaine qui lui
demandent réflexions, recherches et temps de rédaction. Les trois heures de travail par étudiant me semblent totalement sous-évaluées.
Ils sont vraiment mal payés…
Chantal Bélanger
Étudiante
Témoignage d’une étudiante de Québec
J’appuie entièrement les revendications des tuteurs et tutrices et je trouve qu’il est important que soit reconnue la valeur de leur travail. Cette reconnaissance est liée à la qualité de l’enseignement à la Téluq. J’ai toujours été très satisfaite des services de tous mes tuteurs. Je suis des cours en administration. Je comprends parfaitement que parfois il faille aller jusqu’à faire la grève pour réussir à améliorer les conditions de travail.
Je vous encourage à poursuivre votre lutte et vous souhaite bonne chance.
Karine Guillemette
