Par Christine Gauthier, vice-présidente responsable du regroupement université

Le 14e rendez-vous de la COCAL aura lieu au mois d’août prochain à Querétaro au Mexique. La COCAL regroupe des représentant-es et militant-es qui défendent les travailleuses et travailleurs universitaires à statut contractuel de tout le continent nord-américain. Ce rendez-vous sera l’occasion de réfléchir aux problèmes structurels qui affectent notre engagement durable à l’université et aux pistes d’action à mettre en œuvre pour accroître notre rapport de force et améliorer nos conditions de travail.

La FNEEQ est membre du comité organisateur international de la COCAL et s’implique depuis plus de vingt ans dans la consolidation de ce mouvement de solidarité internationale. Pourquoi s’impliquer à l’échelle des Amériques ?

  • Pour accroître notre sensibilité et notre argumentaire face aux situations vécues par les personnes précaires qui travaillent dans les universités partout sur notre continent ;
  • Pour échanger sur nos revendications et sur nos stratégies syndicales ;
  • Pour organiser des actions directes de solidarité internationale en appui à nos luttes ;
  • Pour coordonner notre mouvement et s’appuyer mutuellement face à des attaques frontales à nos corps d’emploi.

Pour cette édition de la conférence internationale portant, entre autres, sur le dialogue intergénérationnel dans les Amériques en période post-COVID (lien vers la programmation), les trois plénières permettront d’aborder : 1) la situation actuelle des travailleuses et travailleurs universitaires dans les Amériques ; 2) les perspectives pour ces personnes en période post-COVID ; 3) le syndicalisme universitaire en contexte de précarité.

La FNEEQ sera bien représentée. J’y serai pour présenter une communication intitulée « Agir sur les précarités en enseignement universitaire au Québec ». Les collègues Ricardo Peñafiel et Sylvain Marois ont quant à eux été invités à présenter la Pieuvre de l’économie du savoir, magnifique outil d’éducation développé par le comité École et société, qui permet de montrer en une image les rouages et les ravages de la marchandisation de l’éducation. Ils auront également la mission de proposer et de défendre l’importance d’organiser, dans un avenir rapproché, une Journée internationale pour une éducation publique gratuite et équitable, en cherchant à rallier un maximum d’organismes, syndicats et militant-es à son organisation et à sa promotion.

Plusieurs syndicats de chargé-es de cours et de professeur-es enseignant-es enverront aussi leur délégation. Il y a de quoi se réjouir d’une telle mobilisation du regroupement université pour ce moment important de notre action syndicale.

On vous en redonne des nouvelles à la rentrée.

Solidarité !