Le président du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM–FNEEQ–CSN), Francis Lagacé, a formellement invité par courriel, ce midi, les négociateurs de l’Université de Montréal à négocier toute la fin de semaine et les jours suivants, si nécessaire.

Dans sa missive adressée au porte-parole patronal, André Baril, avec copie conforme à d’autres personnes intéressées des milieux universitaire, gouvernemental et syndical, le président du syndicat représentant les 2 433 chargées et chargés de cours note: «Nous demandons à ce que des rencontres de négociations aient lieu cette fin de semaine, samedi 27 mars et dimanche 28 mars et les jours suivants si nécessaire afin de régler le conflit aussitôt que possible».

Le vice-recteur adjoint aux affaires professorales, Luc Granger, n’indiquait-il pas dans le journal Métro de ce matin: «On va dire au syndicat qu’on veut continuer [aujourd’hui] et après, jusqu’à tant que ça se règle»?

«Si le conciliateur n’est pas disponible, insiste Francis Lagacé, rien n’empêche les deux parties de se rencontrer pour continuer les travaux».

Réponse attendue des négociateurs patronaux
«Nous attendons votre réponse par retour de courriel», souligne le président du syndicat.

Notons que le syndicat des chargées et chargés de cours a réclamé à de multiples reprises auprès de la partie patronale, mais sans succès jusqu’à maintenant, d’accélérer le rythme des négociations.

Hier, les négociations ont eu lieu en l’absence d’un membre de l’équipe de négociation de l’Université puisque cette personne a décidé de partir en vacances jusqu’au 7 avril, au moment où le syndicat s’apprêtait à tenir son assemblée générale du 18 mars. Au cours de cette assemblée, les syndiqué-es présents ont voté à 84% contre la proposition «globale et finale» de leurs vis-à-vis.

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Renseignements:

Benoit Aubry, Service des communications de la CSN
514 704-3297 (cellulaire)