L’Association des étudiant-e-s diplômé-e-s employé-e-s de McGill (AÉÉDEM/AGSEM) et le Syndicat des chargées de cours et instructeurs(trices) de McGill (SCCIM/MCLIU) unissent leur voix pour dénoncer le déroulement des négociations de leur convention collective. Pour les représentants syndicaux, l’écart inexplicable entre le discours livré à la table de négociation et celui public nuit à la crédibilité de l’établissement universitaire et à la possibilité de parvenir à un règlement.

Tous les éléments étaient pourtant sur la table pour que les deux syndicats et l’université en arrivent à de bonnes ententes d’ici la fin de 2019. McGill prétend être la meilleure université au Canada, un chef de file mondial compétitif dans le recrutement d’étudiants et de professeurs, et un excellent lieu de travail équitable et sécuritaire. L’importance que l’Université accorde au bien-être de ses étudiantes et étudiants lui a également valu des éloges du magazine Maclean’s. Pourtant, ces louanges brandies avec fierté par l’Université McGill ne se reflètent pas dans la façon dont elle traite son personnel.

« Malgré plus de 30 séances de négociation, nos membres restent déterminés à lutter pour les meilleures conditions de travail et d’apprentissage et l’excellence dans l’enseignement », souligne Kiersten van Vliet, présidente de l’AEEDEM/AGSEM.

Les deux groupes espèrent toujours un retournement de la situation qui leur permettra de parvenir à une nouvelle convention collective au début de la prochaine année.

« Nous espérons que la pause des Fêtes sera suffisante pour que McGill fasse ses devoirs et revienne à la table avec des propositions qui reflètent une réelle volonté de trouver une solution équitable avec chaque syndicat », précise Raad Jassim, président du SCCIM/MCLIU.