Le jeudi 7 février, Gemoraw Kassa, secrétaire général de l’Ethiopian Teachers’ Association (ETA), ainsi qu’une trentaine d’autres membres de l’ETA, ont appris la nouvelle que leur appel devant la Cour suprême fédérale avait été rejeté.

eta_ethiopieLa Cour a maintenu sa décision antérieure ordonnant à l’ETA de transférer ses biens et autres avoirs, ainsi que son nom – pilier de son identité et de son existence – à une association rivale formée en 1933 par le gouvernement et également nommée ETA. Après avoir fait campagne à plusieurs reprises et obtenu l’an dernier la libération des dirigeants de l’organsiation, L’IE, qui avait déjà dénoncé le projet de transfert des actifs comme étant en fait une dissolution de l’organisation, a décidé de lancer une nouvelle campagne auprès des organisations affiliées afin de demander au gouvernement de renoncer à cette dissolution. En effet, la décision de la Cour, motivée politiquement, met un terme à l’existence effective de l’ETA fondée en 1949, sur des bases indépendantes de l’État. La FNEEQ a fait parvenir une lettre de protestation auprès du premier ministre éthiopien. Elle a aussi transmis son opposition auprès des représentants diplomatiques de l’Éthiopie au Canada et aux Nations Unies, auprès du ministre fédéral Maxime Bernier.

Pour prendre connnaissance de la lettre transmise par la FNEEQ cliquez ici.

Pour en savoir plus sur la dissolution de l’ÉTA:
http://www.ei-ie.org/fr/news/show.php?id=632&theme=rights&country=ethiopia