Depuis des années, L’Ethiopian Teachers’ Association (ETA), une organisation affiliée de l’Internationale de l’Éducation depuis la fondation, subit une répression continue par les autorités éthiopiennes envers l’ETA. Elles ont découragé les enseignantes et les enseignants à en devenir membre et ont essayé à plusieurs reprises de le casser. L’ETA représente le personnel enseignant d’Éthiopie depuis 1949. Maintes fois dénoncées par le groupe Amnistie Internationale, la torture est un des moyens qu’utilisent les autorités éthiopiennes contre l’opposition politique en Éthiopie.

L’an dernier, à l’appel de l’Internationale de l’Éducation, la FNEEQ a participé au mouvement international de protestation contre l’arrestation de plusieurs dirigeants enseignants, suite à une répression policière d’une assemblée générale du syndicat. Les autorités avaient libéré quelques personnes mais, au printemps dernier, elles ont incarcéré à nouveau ces mêmes personnes dirigeantes. C’est pourquoi, à nouveau, nous avons protesté auprès du premier ministre éthiopien mais aussi auprès des représentants diplomatiques au Canada et à l’ONU. On peut télécharger ici la lettre la lettre transmise par la FNEEQ et avoir plus d’informations sur cette campagne de l’Internationale de l’Éducation en cliquant ici.

Photo : de gauche à droite, on retrouve Anteneh Getnet, Meqcha Mengistu, Tilahun Ayalew et Woldie Dana, quatre des dirigeants de l’Ethiopian Teachers’ Association arrêtés par le autorités éthiopiennes.