La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) se réjouit du constat qu’a fait Pierre Moreau, président de l’Université du Québec quant à la contribution essentielle des chargés de cours à ce qu’est devenu le réseau à la tête duquel il se trouve. Sans nier l’importance de la recherche, la FNEEQ observe que l’on oublie trop souvent que, pour la majorité des étudiants universitaires, le diplôme de premier cycle des études est terminal. Cette affirmation du président de l’Université du Québec faite devant la Commission de l’Éducation ce matin est, espère t-on du côté des représentants syndicaux, un pas vers une meilleure reconnaissance de la valeur du travail des chargé-es de cours universitaires.

La FNEEQ estime, tout comme M. Moreau, que les universités du Québec contribuent à plusieurs aspects du développement régional. «Quant à ce volet de la contribution des universités du Québec, le président du réseau insiste sur la partie recherche de la mission universitaire en région, remarque Marie Blais, vice-présidente de la FNEEQ. Quant à nous, il ne faut pas, là non plus, oublier que le développement dont profite les quelque 50 villes et municipalités où est présent le réseau, passe aussi par la réalisation de la mission de formation», signale-t-elle.

Présents depuis la création des divers établissements, les chargés de cours, qui donnent maintenant 50% de l’enseignement dans les universités québécoises, contribuent à la réussite des étudiantes et des étudiants par leur implication dans leur prestation de cours mais aussi dans de multiples activités d’ordre pédagogiques et académiques. Par ailleurs, ils assument l’enseignement à la grandeur du territoire québécois et assurent la majeure partie des cours offerts aux adultes inscrits dans des certificats d’études universitaires qui se donnent en soirée et les fins de semaine. Cet engagement pour l’accessibilité aux études universitaires a toujours été une mission que les chargés de cours ont prise à cour pour l’avancement de la société québécoise. C’est pourquoi ils militent pour que les coûts liés à la formation des étudiantes et des étudiants demeurent les plus bas possible et ils s’opposent à toute hausse des droits de scolarité.

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