Un vaste éventail de groupes communautaires, d’ONG et de syndicats s’unissent pour lancer un appel commun à la population et au gouvernement canadien concernant la paix en Palestine. Outre le groupe Alternatives à l’initiative de la Campagne une clinique pour Gaza, on retrouve l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), le Centre international de solidarité ouvrière (CISO), le Comité de solidarité de Trois-Rivières, le Comité pour la justice sociale, la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN), la CSN, la CSQ, la Fédération des femmes du Québec (FFQ), la FNEEQ, la FTQ, le groupe Handicap international, Solidarity with Palestinian Human Rights et le groupe Tadamon.
«Le bombardement d’un important centre des soins à Gaza est la goutte qui fait déborder le vase», affirme Louis Roy de la CSN au nom de l’ensemble des groupes présents. Ce bombardement a non seulement détruit l’immeuble, mais aussi une ambulance, le stock de médicaments et les équipements pour les personnes handicapées.
«En tant que personnes handicapées, nous sommes particulièrement sensibles au sort réservé à nos alter ego du monde entier. La destruction des maigres infrastructures destinées aux Palestiniens vivant avec un handicap nous touche particulièrement», souligne Léon Bossé de la COPHAN, qui rassemble les organismes de promotion des droits des personnes handicapées au Québec.
Site des locaux à Gaza de la Fédération générale des syndicats palestiniens (PGFTU), après le passage d’un obus israélien le 3 mars dernier.
«Depuis des mois, plus d’un million de personnes sont prises en otage par le gouvernement israélien et les opérations ininterrompues de son armée. Le bouclage des territoires s’accompagne de bombardements quotidiens et d’incursions militaires régulières. Chaque jour, des civils, très souvent des enfants, sont tués; cela doit cesser immédiatement», soutient Réjean Parent de la CSQ.
«Selon le Centre palestinien pour les droits humains, basé à Gaza, au moins 120 morts (dont 95 civils) et plus de 300 blessés ont été dénombrés au cours de la dernière semaine», a poursuivi Dalia Merhi de Tadamon.
Pour René Roy de la FTQ, «il est impératif que la violence de part et d autre cesse immédiatement et que les droits humains de tous soient respectés.»
Face à cette crise humanitaire, les groupes lancent deux appels. D’abord, ils demandent au gouvernement canadien de prendre position publiquement contre ces bombardements et de faire pression sur Israel pour que les attaques cessent immédiatement.
Ensuite, ils lancent une campagne de financement pour reconstruire la clinique de Gaza détruite par l’armée israélienne. L’objectif est de récolter 100 000$. Pour y arriver, la population est invitée à visiter le site Web www.unecliniquepourgaza.org où elle pourra faire un don et signer la pétition s’adressant au gouvernement canadien.
Pour informations:
Stephan Corriveau
514 586-6810
