La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) est totalement en désaccord avec la voie utilisée par l’Université de Montréal et l’Université du Québec à Chicoutimi dans le cadre des grèves étudiantes en cours.
«Nous réitérons notre conviction à l’effet que les injonctions ou tout autre recours juridique ne régleront pas une question de nature politique et sociale», soutient le président de la FNEEQ, Jean Trudelle.
Les actions juridiques entreprises minent le climat et laissent entendre que les débordements sont fréquents, que la violence est omniprésente, alors que dans les faits, seuls de rares incidents isolés sont survenus. «Comparer ce qui se passe actuellement dans les cégeps et les universités avec l’intimidation dans le secteur de la construction, comme l’a fait Jean Charest, s’avère tout à fait grossier», dénonce Jean Trudelle.
Pour la FNEEQ, ce n’est qu’une campagne de peur. Il est évident que s’il y a grève et que les conditions d’enseignement ne sont pas appropriées, les cours n’auront pas lieu, et ce, malgré les injonctions!
Il faut saluer la décision de la direction de l’Université du Québec en Outaouais, qui, en tout respect du vote démocratique des étudiants, a suspendu les cours afin de préserver un climat serein et sécuritaire au sein de la communauté universitaire.
«Ce n’est pas par la voie juridique que la situation va se régler. La ministre répète que sa porte est ouverte, mais refuse de discuter du fond de la question. Nous appelons encore une fois à un dialogue authentique le plus rapidement possible», conclut le président de la FNEEQ.
La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur.
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