La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) estime que l’intégration des élèves vivant toutes sortes de difficultés dans les écoles et les cégeps doit répondre à la fois aux besoins des élèves que l’on intègre, mais également qu’il est nécessaire de respecter le milieu et le personnel qui en a charge.

Pour visionner une vidéo de Caroline Senneville dans le cadre de la Coalition pour une intégration réussie, cliquez ici.

«Les syndicats membres de la FNEEQ considèrent que toutes les écoles doivent faire leur part dans l’intégration des élèves en difficulté et les délégué-es l’ont affirmé en adoptant une résolution à cet égard lors de notre plus récent congrès», souligne M. Jean Trudelle, président de la FNEEQ. Il rappelle d’ailleurs que la ministre de l’Éducation, Mme Line Beauchamp, s’était également engagée dans cette voie à l’occasion d’une rencontre des partenaires de l’éducation que le ministère avait organisée en octobre 2010 sur le sujet.

Du côté des cégeps…
Au collégial, on note une hausse fulgurante du nombre d’étudiantes et d’étudiants éprouvant des troubles d’apprentissage, de déficit d’attention ou de santé mentale. «Le phénomène est somme toute relativement récent, et nous travaillons, avec d’autres acteurs du niveau collégial et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), à chercher les avenues pour assurer la meilleure intégration possible de ces étudiantes et de ces étudiants ainsi que leur réussite. Nous espérons toutefois que les ressources financières nécessaires pour atteindre ces objectifs soient appropriées», poursuit M. Trudelle.

Une implication essentielle
C’est pourquoi la FNEEQ participe activement à la réflexion collective à ce sujet. Cette réalité touche de plus en plus les enseignantes et les enseignants que la FNEEQ représente. «Nous voulons joindre notre voix à d’autres acteurs préoccupés par cette question pour réclamer la révision du modèle actuel d’intégration des élèves en difficulté, et ce, pour le bien de tous ceux qui fréquentent nos écoles et nos cégeps. Il est tout aussi primordial que cette révision tienne compte du personnel qui doit composer avec cette réalité», conclut Jean Trudelle.

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus de 27 000 membres dans les cégeps, les établissements privés ainsi que les universités.

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