Les membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL) qui représentent plus de 1 200 chargées et chargés de cours estiment qu’il n’y a aucune raison valable et justifiée pour que  ‘Université Laval, la plus vieille université francophone d’Amérique refuse de recevoir favorablement la demande de rattrapage salarialsoumise par le SCCCUL depuis plus de quatre mois et se retrouve par le faitmême au dernier rang des universités au Québec dans le traitement de seschargés de cours.

Dans un bref exposé devant les représentants de la presse réunis au Pavillon Alphonse-Desjardins, la présidente du SCCCUL, madame Danielle Chabotet le responsable du Regroupement des chargés de cours des  universités et premier vice-président de la FNEEQ-CSN, monsieur François Cyr ont tour à tourdénoncé la mauvaise foi de l’Université Laval qui refuse d’accepterfavorablement la demande de rattrapage salarial du SCCCUL.

Les représentants des syndicats de chargés de cours des universités duQuébec à Montréal, Chicoutimi, Hull, Rimouski, Abitibi-Témiscamingue ainsi queceux de l’Université de Montréal et de TELUQ sont venus également témoigner deleur appui et de leur solidarité aux chargés de cours de l’Université Lavalqui gagnent 700 $ de moins que leur collègues des autres universités francophones du Québec pour une charge de cours.

Les chargés de cours de l’Université Laval qui assument environ 30 % de l’enseignement universitaire de premier cycle (approximativement 550 chargéeset chargés de cours par session) soulignent qu’ils ne sont pas pleinement reconnus comme enseignants universitaires.

Second corps enseignant de l’université, les chargées et chargés de coursne disposent généralement pas de conditions matérielles adéquates pour assurerun enseignement universitaire (bureau personnel, téléphone, ordinateur,courriel), et sont trop souvent dans l’obligation de fournir eux-mêmes leursoutils de travail (papier, encre, logiciel, photocopies).

En vue de sensibiliser la communauté universitaire et l’opinion publiqueà leur cause les membres du SCCCUL ont procédé à la remise d’une documentationappropriée composée de tracts et napperons faisant état de leurs réclamationslégitimes, sous le thème : LE RATTRAPAGE SALARIAL : UN DU.

L’information véhiculée sur le campus à compter de cette semaine stipulenotamment que les chargés de cours du réseau de l’Université du Québec(Chicoutimi, Hull, Rimouski, Abitibi-Témiscamingue et Montréal) gagnent pour une charge de cours 5 821 $; ceux de l’Université de Montréal sont payés5 802 $ cette année et seront payés 5 947 $ au 1er janvier 2003, et que leschargés de cours de l’Université Laval ne reçoivent que 5 172 $ par charge decours en 2002.

Renseignements: Nicole Blouin, (418) 651-8716SYNDICAT DES CHARGEES ET CHARGES DE COURS DE L’UNIVERSITE