Le 7 juillet 2006 – Le Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Esther Blondin (FNEEQ-CSN) demande au ministre du Travail de nommer un arbitre pour permettre la conclusion de la nĂ©gociation de leur première convention collective
Le Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Esther Blondin (FNEEQ-CSN) dĂ©plore vivement que la direction refuse de nĂ©gocier vĂ©ritablement. AccrĂ©ditĂ© en juillet 2004, la nĂ©gociation de la convention collective a dĂ©butĂ© en janvier 2005 et après plus de vingt-cinq rencontres, il n’y a toujours pas de règlement en vue.
Un conciliateur a Ă©tĂ© nommĂ© au dossier dès le dĂ©but du mois de fĂ©vrier 2006. MalgrĂ© sa prĂ©sence Ă chacune des rencontres de nĂ©gociation, ce dernier a Ă©tĂ© dans l’incapacitĂ© d’amener les parties Ă s’entendre. Tout comme la partie syndicale, le conciliateur n’a eu d’autre choix que de constater le manque de volontĂ© Ă nĂ©gocier de la partie patronale. En effet, depuis plus d’un an, la partie patronale se prĂ©sente Ă la table de nĂ©gociation sans mandat de nĂ©gocier. MalgrĂ© de nombreuses concessions de la partie syndicale, l’employeur, afin de gagner du temps, maintient des demandes farfelues imposant d’importants reculs sur les conditions de travail existantes avant mĂŞme la syndicalisation et bien en dessous des conditions de travail standards octroyĂ©es dans l’ensemble des collèges privĂ©s syndiquĂ©s du QuĂ©bec.
La dernière rencontre de nĂ©gociation a eu lieu Ă la fin du mois de juin. Devant l’impasse, le conciliateur n’a eu d’autre choix que de prendre l’engagement de recommander au ministre du Travail, via son rapport, que le dossier soit transmis Ă l’arbitrage. En effet, le Code du travail prĂ©voit des dispositions permettant aux parties de demander Ă un arbitre de trancher les conditions de travail lors de la nĂ©gociation d’une première convention collective. Cependant l’une ou l’autre des parties doit en faire la demande, ce qui a Ă©tĂ© fait par la partie syndicale dès le dĂ©but du mois de juin 2006.
« Nous ne demandons ni plus ni moins que des conditions de travail standards, comparables Ă celles de nos consoeurs et confrères syndiquĂ©s du mĂŞme secteur. Les demandes encore en litige n’impliquent aucun investissement important de la part de l’employeur. C’est un collège en très bonne santĂ© financière. L’employeur refuse de reconnaĂ®tre le syndicat en s’objectant encore Ă sa reconnaissance dans les clauses normatives de la convention collective. L’administration du Collège en a fait un cas personnel et refuse de mandater les reprĂ©sentants patronaux Ă rĂ©gler la nĂ©gociation. Par respect pour notre clientèle Ă©tudiante et pour Ă©viter un conflit de travail, le syndicat a demandĂ© l’arbitrage de première convention collective », a soulignĂ© Monsieur Luc Lemire, prĂ©sident du syndicat.
Les discussions Ă la table de nĂ©gociation sont rompues. La partie syndicale attend maintenant la nomination d’un arbitre et les dates prĂ©vues de comparution.
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