La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) accueille favorablement les recommandations contenues dans le rapport du président du Groupe de travail sur la formation de la relève infirmière. Les travaux avaient débuté en janvier 2013 afin d’étudier le niveau de formation requis à la profession d’infirmière et d’infirmier dans le réseau de la santé et des services sociaux.

Micheline Thibodeau, vice-présidente de la FNEEQ responsable du regroupement cégep, estime que «l’étude sectorielle prospective de l’ensemble de l’équipe de soins ainsi que l’analyse de profession pour l’ensemble des professionnelles de soins, tel que recommandé par le président du groupe de travail, sont essentielles avant de procéder à quelque changement. Pour la FNEEQ, ce n’est qu’au terme d’un tel exercice, que les décisions appropriées pourront être prises», mentionne la vice-présidente.

Un travail de longue haleine

Dès 2011, les syndicats de cégep affiliés à la FNEEQ ont appuyé le maintien du DEC comme diplôme d’accès à la profession. Depuis, plusieurs actions ont été menées pour sensibiliser la population et les députés à l’importance de la formation collégiale, tant pour le réseau collégial que pour celui de la santé.

Une analyse des besoins avant toute chose

Parallèlement, la FNEEQ, qui n’avait pas été invitée à faire partie du groupe de travail interministériel, y a tout de même présenté le résultat de ses travaux. «Nous proposions, entre autres, qu’une analyse de situation de travail (AST) soit effectuée avant tout chambardement de la formation des infirmières», indique Caroline Senneville, présidente de la fédération.

Par la suite, à l’initiative de la FNEEQ, une coalition pour le maintien du DEC qualifiant en soins infirmiers a élargi à tous les personnels engagés dans la chaîne des soins de santé, la demande d’analyse des besoins. «Ce n’est qu’au terme d’une telle analyse que le système de santé sera en mesure de définir ses besoins de formation pour les années à venir. Voici une orientation cohérente et structurante pour le réseau de la santé et qui devra miser sur la particularité des cégeps comme établissements en enseignement supérieur», ajoute Mme Thibodeau.

C’est donc avec satisfaction que la FNEEQ accueille la volonté affirmée des ministres Duchesne et Hébert de procéder à de telles analyses.

Enfin, la FNEEQ considère que son expertise, ainsi que celle de ses membres qui enseignent en soins infirmiers, devra être mise à contribution dans cet exercice.

PROFIL DE LA FNEEQ
La FNEEQ-CSN regroupe quelque 33 000 membres. Elle compte 85 pourcent du personnel enseignant dans les cégeps, le personnel de 34 établissements privés, et des membres dans une douzaine d’institutions universitaires. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

SOURCE : Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)

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