Montréal, le 5 octobre 2006 – À l’occasion du 5 octobre, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec veut souligner l’importance du travail des enseignantes et des enseignants qui oeuvrent quotidiennement à l’atteinte des objectifs des centaines de milliers d’étudiantes et d’étudiants du Québec.
Depuis maintenant 13 ans, l’Internationale de l’éducation (IE), qui représente aujourd’hui 348 organisations affiliées à travers le monde et 29 millions de membres, souligne la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants en invitant ses organisations affiliées à faire de même. Cette année, la question de la formation et de la qualification du personnel dans une perspective de qualité de l’enseignement est au cour des activités de la journée.
Pour Ronald Cameron, président de la FNEEQ (CSN) affiliée à l’IE, « il faut nous donner les moyens d’enseigner ! ». En effet, le personnel enseignant dans tous les réseaux fait face à des réalités plus complexes. L’introduction de nouvelles technologies, la diversification des populations étudiantes, l’allongement des études, et par conséquent les exigences de réussite étudiante, tout cela fait en sorte que les besoins de qualification, de mise à jour, de perfectionnement sont particulièrement importants pour améliorer la qualité de l’enseignement dans les réseaux. Un réinvestissement et une valorisation de la profession enseignante deviennent ainsi essentiels.
Plus particulièrement dans les réseaux d’enseignement postsecondaire, le sous-financement dure maintenant depuis trop longtemps. Le jeu de cachette dans lequel se complaisent les gouvernements fédéral et provinciaux en regard des transferts fédéraux en éducation postsecondaire est inadmissible. Les besoins en enseignement supérieur exigent un réinvestissement sans délai dans les réseaux. Cette situation est d’autant plus urgente que des pressions accrues se font déjà sentir pour que l’accessibilité aux institutions post-secondaires soit conditionnée par des exigences financières accrues, à l’instar des tendances mondiales pour une plus grande marchandisation de l’enseignement supérieur. « L’éducation n’est pas un marché et ne doit pas être vulnérable aux lois de l’offre et de la demande. L’éducation est un droit, et, à ce titre, l’école doit être accessible à tous. » ajoute Ronald Cameron, en lien avec la déclaration de l’Internationale de l’Éducation publiée à l’occasion de la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Cette déclaration, que la FNEEQ diffuse largement à l’occasion du 5 octobre, est disponible sur le site de la FNEEQ et de l’IE.
La FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. Elle regroupe 36 syndicats d’enseignantes et d’enseignants de cégep, les syndicats du personnel ouvrant dans 30 établissements d’enseignement privés ainsi que la vaste majorité des chargé-es de cours universitaires.
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