À l’instar de l’Internationale de l’éducation (IÉ) et de ses organisations affiliées dans les 12 pays concernés par l’accord de Partenariat transpacifique (PTP) – Australie, Brunei, Canada, Chili, États-Unis, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, et Vietnam -, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) est fortement préoccupée par la signature de cette vaste entente de libre-échange par le gouvernement canadien.
Le PTP a été négocié selon le principe de la liste négative. Cela signifie que tout ce qui n’a pas été retiré nommément de l’accord est inclus, de même que les nouveaux secteurs qui apparaitront après la conclusion de l’accord. «Les oublis peuvent donc avoir d’importantes conséquences. Et comme l’éducation est en constante évolution et que se développent inévitablement de nouveaux services, on peut se demander comment ces derniers pourront rester sous le contrôle national ou être exclus de l’entente», note Caroline Senneville, la présidente de la FNEEQ-CSN.La ratification du PTP est cependant loin d’être acquise et la FNEEQ-CSN entend faire pression afin que le Canada ne ratifie pas cet accord. «Les enjeux que ces accords commerciaux posent, non seulement en éducation mais également sur le plan de la démocratie et des conditions de vie de l’ensemble de la population, sont trop importants pour qu’on les laisse entre les mains des grandes entreprises et leurs lobbyistes», conclut Mme Senneville.
La FNEEQ-CSN regroupe quelque 34 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.
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