Dans son dernier avis intitulé Des acquis à préserver et des défis à relever pour les universités québécoises, le Conseil supérieur de l’éducation dresse un portrait de la situation actuelle dans les universités et des perspectives de développement. La FNEEQ avait fortement réagi à cet avis, notamment sur le lien entre le risque d’affaiblissement de la qualité de l’enseignement et la présence des chargées et chargés de cours. Elle s’était également étonnée du fait qu’elle n’avait pas été consultée, même si elle représente plus de 8 000 chargées et chargés de cours qui assument environ 50% de l’enseignement au premier cycle.
La FNEEQ a d’abord réagi lors d’un colloque organisé par la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) dans le cadre de l’ACFAS. Marie Blais, vice-présidente, faisait une présentation sur le thème À qui appartient l’université? Elle y traitait du rôle des chargés de cours dans les universités, notamment sur le plan de la gouvernance collégiale, mais également sur les dangers de dérive liés à la privatisation. Vous pouvez lire le texte en cliquant ici.
Par ailleurs, la Fédération publiait un communiqué de presse et le président Ronald Cameron adressait une lettre aux médias dans laquelle il appelait un regard neuf sur l’enseignement universitaire.
À la suite de ces réactions, le Conseil supérieur de l’éducation a voulu rétablir la situation et a précisé qu’il n’avait jamais été dans son intention de remettre en question la qualité de la formation offerte par les chargées et chargés de cours. Vous pouvez lire la lettre que sa présidente, Mme Nicole Boutin, a fait parvenir à Ronald Cameron en cliquant ici.