À l’occasion de la VIe conférence internationale sur l’enseignement supérieur et la recherche organisée par l’Internationale de l’Éducation qui s’est tenue à Malaga en Espagne du 12 au 14 novembre 2007, la délégation de la FNEEQ, composée de deux membres de l’exécutif, Marie Blais et Jean Trudelle, en a profité pour contribuer à la discussion sur la précarisation du travail et les contrats à durée déterminée dans les universités en diffusant un document, en français et en anglais, spécialement produit pour l’occasion. Cette brochure explique la longue marche la syndicalisation des chargées et chargés de cours, qui dure maintenant depuis 30 ans, vers des conditions de travail décentes et leur intégration à la vie universitaire.
Cette conférence a mis l’accent sur certaines tendances et questions clés pour les personnels académique et de recherche. La Recommandation de l’UNESCO de 1997 sur la Condition des enseignants de l’enseignement supérieur, sa mise en œuvre et son impact ainsi qu’un certain nombre de résolutions adoptées par le 5e Congrès de l’IE, qui s’est tenu à Berlin du 22 au 26 juillet 2007, serviront de base aux discussions. Parmi les résolutions récentes adoptées par le congrès de l’IÉ en juillet 2007, on en retrouve notamment sur la mobilité et la fuite des cerveaux, les libertés académiques, l’AGCS et la mondialisation ainsi que sur la précarisation du travail et les contrats à durée déterminée.
En particulier, concernant ce dernier aspect, la délégation de la FNEEQ profitera de cette occasion pour expliquer le modèle développé au Québec, où la syndicalisation des chargées et chargés de cours des universités a permis d’encadrer le recours aux enseignants précaires et de protéger leurs conditions de travail ainsi que la liberté académique et la non-discrimination.
On trouvera les versions française et anglaise de la publication de la FNEEQ en cliquant sur les photos ci-contre.
Dans un autre ordre d’idées, Marie Blais présentait le mardi l3 une conférence portant sur les partenariats publics privés en enseignement supérieur. Elle y a fait état des exemples que l’on observe actuellement au Québec dans le développement immobilier des universités et des dérives potentielles de telles pratiques.