Le syndicat représentant les enseignantes et les enseignants du secteur collégial du Collège Jean-de-Brébeuf déplore l’attitude de l’administration qui préfère brandir des ultimatums plutôt que mener une véritable négociation. Le collège n’a pratiquement rien changé à l’offre dite finale que les enseignantes et les enseignants ont rejeté, lors d’une assemblée générale tenue en mai. Le collège n’a pas offert de réponses satisfaisantes aux principales demandes syndicales.
Le syndicat représentant les enseignantes et les enseignants du secteur collégial du Collège Jean-de-Brébeuf déplore l’attitude de l’administration qui préfère brandir des ultimatums plutôt que mener une véritable négociation. Le collège n’a pratiquement rien changé à l’offre dite finale que les enseignantes et les enseignants ont rejeté, lors d’une assemblée générale tenue en mai. Le collège n’a pas offert de réponses satisfaisantes aux principales demandes syndicales.
Le Syndicat des professeurs de l’enseignement universitaire du Collège Jean-de-Brébeuf-CSN présentera néanmoins la plus récente offre finale du collège à ses membres en assemblée générale, le 15 août, et ceux-ci en disposeront. Rappelons que l’employeur menace la centaine d’enseignantes et d’enseignants d’un lock-out à compter du 17 août.
Pour le syndicat, aucune véritable négociation n’a eu lieu depuis l’échéance de la convention collective, en août 2003. En mai dernier, à la suite du rejet de la dernière offre, le syndicat avait tendu la main à la direction en resserrant ses demandes autour de quelques enjeux essentiels mais la direction refuse toujours d’en discuter sérieusement.
Points en litige
Quelques points demeurent en litige. Il s’agit d’une part de traiter avec équité les enseignants à temps partiel : les règles actuelles de la convention pénalisent financièrement celles et ceux qui n’assument pas une tâche complète. Une autre demande syndicale importante consiste à assurer le respect de l’autonomie départementale et de l’autonomie professionnelle, ce qui est remis en question dans le dernier dépôt patronal.
Le syndicat ne demande pas de hausses de salaires au-delà de ce qui est consenti au secteur public ni de diminution de la charge de travail. Tout ce qu’il désire, c’est de trouver des solutions négociées aux points qui demeurent en litige et les négociateurs syndicaux sont d’avis qu’une entente pourrait intervenir rapidement si la direction le souhaitait.
En plus d’un quart de siècle, le syndicat et le Collège Jean-de-Brébeuf ont toujours su éviter les conflits de travail. Les représentants syndicaux souhaitent que cela se poursuive, pour le bien de l’institution. «Avec sa menace de lock-out, le collège tente de prendre les étudiantes et les étudiants en otage, à la veille de la rentrée, à un moment où ils ne peuvent plus modifier leur inscription au collège, ce que nous nous sommes toujours refusé à faire. C’est un geste regrettable», dénonce le président du syndicat, Gilles Guindon.
Le Syndicat des professeurs de l’enseignement universitaire du Collège Jean-de-Brébeuf-CSN représente environ 120 enseignantes et enseignants de niveau collégial. Il est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) qui compte 23 500 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs dans tous les secteurs d’activité.
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