Grâce à un effort de dernière minute d’un conciliateur provincial, le syndicat représentant les auxiliaires à l’enseignement en grève de l’Université McGill a conclu, hier, une entente de principe avec l’administration de l’université.
Les 2000 membres de l’Association des étudiantes et des étudiants diplômés employés de McGill (AEEDEM) sont en grève depuis le 8 avril. Les enjeux portent sur la reconnaissance professionnelle, la charge de travail et les salaires. Le syndicat se préparait à un processus d’arbitrage quand le conciliateur, nommé par le ministère du Travail du Québec, a soumis des recommandations sur les points en litige pour le renouvellement de la convention collective échue depuis presque un an.
Le compromis inclut des hausses de salaire de 12,5% pour une convention de quatre ans et un engagement de mettre en oeuvre un processus de réduire le nombre d’étudiants dans les groupes de discussion menés par les membres de l’AEEDEM. De plus, l’entente incorpore un texte crucial sur la reconnaissance du travail rendu par les auxiliaires à l’enseignement.
Le comité exécutif de l’AEEDEM recommandera l’adoption de l’entente de principe à ses membres lors d’une assemblée extraordinaire, ce jeudi. Cependant, même si l’entente est entérinée, le syndicat et l’université doivent toujours négocier un protocole de retour au travail pour les auxiliaires. Plusieurs d’entre eux ont été congédiés de leurs emplois secondaires au campus McGill pendant la grève.
L’AEEDEM est affiliée à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).