Dans une lettre transmise à l’ensemble des syndicats affiliés, mais aussi à nombre d’organisations syndicales et sociales avec lesquelles la FNEEQ collabore, un appel est lancé afin d’appuyer sans condition la lutte qu’ont amorcée les membres du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (FNC-CSN), mis en lock-out samedi 24 janvier dernier. Pour ce faire, une série de mesures peuvent être mises en branle par les organisations afin de faire échec au projet de Pierre Karl Péladeau de publier le journal.

JDM-lignepiquetage2-400Pierre K. Péladeau et la direction de Quebecor Media veulent imposer un plan d’affaires qui comprend 230 demandes et qui vise, entre autres, à allonger le temps de travail de 25%, à diminuer les avantages sociaux de 20 %, à renforcer sans contrainte la convergence et la sous-traitance, à réduire les dispositions concernant l’autonomie professionnelle, voire à accentuer la disparité de traitement (clause orphelin). C’est une épreuve majeure pour l’ensemble du monde journalistique et des médias. C’est pourquoi la FNEEQ s’associe à la coalition mise sur pied à l’invitation de la CSN et du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (FNC-CSN).

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Nous invitons donc tous les syndicats affiliés, surtout de la région de Montréal évidemment, ainsi que tous les groupes et organisations sociales de même que leurs membres à :

  • ne plus acheter le Journal de Montréal,
  • se désabonner,
  • ne plus acheter de petites annonces, ni aucune autre publicité,
  • ne plus accorder d’entrevue au Journal, au 24 heures et à Canoë,
  • demander aux représentantes et aux représentants du Journal, de Canoë ou du 24 heures de sortir de la salle lors d’une conférence de presse,
  • refuser d’accorder des entrevues aux «chroniqueurs» qui animent aussi des émissions de télévision ou de radio,
  • ne pas inviter à une assemblée, à une conférence ou autre, toute « personnalité » qui participe à la production du Journal de Montréal,
  • inviter leurs membres à en faire autant,
  • diffuser largement l’adresse du site du syndicat: www.ruefrontenac.com,
  • favoriser les manifestations en appui aux salarié-es du Journal de Montréal.