Les profs de cégeps ont tenu des actions de perturbation dans les bureaux de leur direction aujourd’hui. Une fois de plus, celles-ci font suite à l’absence de progrès à leur table de négociation.
Cette action est un autre signe que la mobilisation s’intensifie. «L’action d’aujourd’hui a été demandée par les profs et organisée sur des bases locales, parce qu’ils en ont ras le bol du mépris affiché par la partie patronale dans les négociations. Nous voyons encore une fois que les profs sont mobilisés, et ce, partout au Québec.», affirme Pierre Girouard, président de la FEC-CSQ.
La partie patronale demande aux profs plus d’heures d’enseignement, plus de temps de préparation et plus d’étudiants par classe. Elle veut, entre autres, supprimer 1000 postes dans le réseau collégial et obliger certains profs à accepter un poste dans un rayon de 250 kilomètres.
En juin dernier, l’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC) a demandé l’intervention d’un conciliateur puis d’un médiateur dans la négociation. Depuis la mi-septembre, les syndicats de l’ASPPC, représentant l’ensemble du corps professoral au collégial, ont le droit de grève légal.
À propos
L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep regroupe les syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ). Réunies, ces deux organisations rassemblent 20 500 membres, soit l’ensemble du corps professoral du réseau des cégeps.
Renseignements :
Renaud Poirier St-Pierre (FNEEQ-CSN)
Cell. : 514-835-9780