Montréal, le 11 mai 2005 – Le silence soutenu du conseil d’administration du
Collège Notre-Dame-de-Lourdes laisse à penser qu’il cautionne toutes les décisions de la direction,
notamment celle de fermer le collège.
La secrétaire générale de la FNEEQ, Caroline Senneville, invite le conseil à intervenir
auprès de la direction : « Nous sommes étonnés que les gens du conseil d’administration restent
cois devant les agissements de la direction. Ce mutisme, s’il est un acquiescement aux positions
défendues par la direction, mériterait d’être rompu et le conseil devrait s’expliquer auprès des
parents et du personnel. S’il est plutôt un aveu de faiblesse, les membres du conseil devraient
l’admettre. Ils clarifieraient ainsi que la direction manouvre depuis belle lurette pour contrôler,
à sa guise, les destinées du collège. »
Selon la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), il
est grand temps que les véritables enjeux reviennent au-devant de la scène dans ce conflit. Pour y
arriver il faut que tous les protagonistes et leurs positions soient connus, il faut que les
objectifs de chacun soient identifiables. Les parents, pour leur part, font tout en leur pouvoir
pour assurer la réouverture des portes de l’institution, y compris par les voies juridiques. Les
syndiqués, de leur côté, ont démontré une ouverture qui aurait permis en tout autre circonstance la
conclusion de la négociation entre les parties et rien ne justifiait un lock-out. Le conseil
d’administration doit lui aussi prendre position et contribuer à mettre fin au lock-out. Le 22
avril dernier, la direction du Collège Notre-Dame-de-Lourdes a décrété un lock-out, mettant ainsi
fin aux activités pédagogiques des 800 élèves et des 49 enseignantes et enseignants. Le syndicat
est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (CSN).
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Pour renseignements :
Maryse Girard, syndicat N.-D.-L.; tél. : 514 779-9296
Roger Deslauriers, Service des communications de la CSN,
tél. : 514 916-8041.