La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et ses fédérations affiliées du secteur de l’enseignement supérieur veulent rappeler au premier ministre Philippe Couillard l’importance du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) à la veille de la constitution de son Conseil des ministres.

Pour la CSN, ce ministère représente un puissant levier de développement de l’enseignement supérieur au Québec, moteur de la transmission et de l’accroissement du savoir, de l’innovation et de la recherche. «Nous sommes d’avis que ce ministère permet d’assurer une plus grande cohérence entre les ordres d’enseignement collégial et universitaire» indique la vice-présidente de la CSN, Madame Denise Boucher.

De son côté, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) souligne non seulement l’importance de maintenir le ministère de l’Enseignement supérieur, mais insiste sur la nécessité de terminer les travaux des 5 chantiers issus du Sommet de l’enseignement supérieur. La présidente de la FNEEQ, Caroline Senneville s’attend donc à ce que «le nouveau gouvernement passe rapidement à l’action, particulièrement en ce qui a trait au Conseil national des universités (CNU) ainsi qu’à l’élaboration de la loi-cadre sur les universités dont les travaux sont terminés depuis juin et septembre 2013.» La fédération insiste aussi sur l’importance de donner suite au Chantier sur l’offre de formation collégiale qui doit remettre son rapport final en juin prochain. Ce chantier permettra au réseau collégial d’offrir des programmes de formation diversifiés et accessibles dans toutes les régions du Québec.

Pour Michel Tremblay, président de la Fédération des professionnèles (FP-CSN), il importe de poursuivre le travail déjà bien amorcé. «Nous l’avons souligné lors des rencontres thématiques précédant le Sommet sur l’enseignement supérieur: la recherche est un volet fondamental de la mission universitaire. Les incidences de la recherche et de la création universitaires sur le développement régional sont indéniables», souligne le président de la FP-CSN.

Enfin, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), qui représente les employées et employés de soutien, reconnaît l’importance du MESRST. «Nous avons participé activement au Sommet de l’enseignement supérieur et appuyé la création du MESRST. Maintenant il ne faut pas revenir sur le travail réalisé et faire marche arrière» déclare Marjolaine Côté, vice-présidente et trésorière de la FEESP.

À propos de la CSN, de la FNEEQ–CSN, de la FP–CSN et de la FEESP–CSN
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les fédérations affiliées à la CSN qui comptent des membres dans le domaine de l’éducation sont la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN).

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