Jeudi le 23 avril, les représentantes de la FNEEQ, les syndicats du Regroupement université et les représentantes du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du Québec de la CSN se sont donné rendez-vous à Rouyn pour démontrer leur appui à la lutte des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Abitibi-Témiscamingue.
Les représentantes de la FNEEQ, les syndicats du Regroupement université et les représentantes du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du Québec de la CSN se sont donné rendez-vous à Rouyn pour démontrer leur appui à la lutte des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Abitibi-Témiscamingue.
En conférence de presse, les représentants des différents syndicats ont expliqué les luttes qu’ils ont dû mener pour la reconnaissance professionnelle et ont manifesté leur appui inconditionnel au SCCCUQAT, quelle que soit la suite des événements.
«Sur le plan de la rémunération, il est inadmissible que le salaire ne soit pas le même pour une même tâche d’enseignement» a affirmé Marie Blais, vice-présidente de la FNEEQ, en faisant référence à l’écart salarial entre les chargés de cours et les professeurs réguliers pour un même cours.
En plus d’une rémunération équitable, les chargées et chargés de cours de l’UQAT revendiquent des mesures d’accueil et d’accompagnement lors de l’embauche, des locaux pour encadrer leurs étudiants et la bonification des programmes de perfectionnement et d’intégration pédagogique.
«La population de l’Abitibi-Témiscamingue a de grands besoins en formation. Il en va du développement de la région. L’UQAT doit reconnaître le rôle essentiel de ses 300 chargées et chargés de cours dans la réalisation de cette mission» a conclu Isabelle Morasse, présidente du SCCCUQAT.