(Gatineau, le 11 janvier 2004) – C’est sous le thème des cacahuètes que les
chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais sensibiliseront la communauté
universitaire aux faibles offres patronales. Ils distribueront des sacs de « peanuts » et des
dépliants expliquant « Que ferait l’Université sans chargés de cours? » dans les deux pavillons dès
le premier jour de la rentrée soit le 12 janvier 2004.
Les chargés de cours revendiquent le salaire que les professeurs gagnaient en
1998-1999 pour leur seule tâche d’enseignement. L’offre de l’employeur se situe à 4,5 % la première
année de la convention collective et aux paramètres des secteurs public et parapublic pour la
suite. Donc, aucun rattrapage salarial n’est proposé. Pourtant, Jacques Bazinet, conseiller
syndical de la FNEEQ-CSN, a indiqué clairement à la rencontre de négociations du mercredi 17
décembre dernier que «
Sans rattrapage salarial, il n’y aura pas de règlement à la table de négociations!
»
Les trois dernières rencontres des 8, 10 et 17 décembre ont été très décevantes
pour la partie syndicale. « Comment comprendre que l’employeur maintienne l’iniquité d’autant plus
que l’on enseigne plus de 62 % des cours de 1
er cycle? » se demande Marie-Josée Bourget, présidente du syndicat (SCCC-UQO). Malgré
que nous ayons des rencontres déjà prévues en janvier et qu’aucune offre globale n’ait été faite de
part et d’autre, l’employeur a pris l’initiative de demander la conciliation le 19 décembre
dernier. Le syndicat a indiqué que la démarche est prématurée.
Rappelons que le 30 octobre 2003, les membres du syndicat ont voté à
100 % un mandat de grève qui pourrait être exercé au moment jugé opportun. Le
syndicat compte 550 membres.
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La Présidente pourra rencontrer les journalistes à l’UQO ou se déplacer pour les
rencontrer.
Source :
Marie-Josée Bourget, présidente