(Joliette, le 15 juin 2005) – Les 65 enseignantes et enseignants du Collège
Saint-Sacrement poursuivent leurs moyens de pression dans l’espoir d’en arriver à une entente sur
le renouvellement de leur convention collective. Rappelons que cette convention est échue depuis
près de trois ans, soit depuis le 31 août 2002. La négociation a débuté en septembre 2004.
La négociation traîne en longueur essentiellement à cause des demandes patronales.
L’employeur est en demande sur la tâche. En voulant contrôler ses enseignants et augmenter leur
tâche, il vise à restreindre leur autonomie professionnelle. Pourtant l’organisation du travail et
le dévouement quotidien des enseignants dans cette respectable institution de Terrebonne sont
excellents puisqu’ils permettent au collège de se classer parmi les meilleurs au Québec.
Malgré l’intervention du conciliateur Jean-Pierre Gosselin, malgré des moyens de pression
légers et non dérangeants pour les élèves et malgré l’ouverture appréciable proposée par les
enseignants, l’employeur persiste à vouloir imposer son cadre de règlement définitif. Précisons que
la position fermée de l’employeur ne s’appuie sur aucun argument, si ce n’est son désir qu’il en
soit ainsi.
Une telle intransigeance est peu digne d’une direction d’un établissement d’enseignement.
Devant une telle attitude, le syndicat n’a d’autres choix que de poursuivre les moyens de pression
entamés. D’ailleurs, deux demi-journées de grève ont déjà été exercées. La direction a répliqué par
l’annulation des dernières journées de cours qu’elle a remplacées par des journées pédagogiques.
Rappelons que le Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Saint-Sacrement
(FNEEQ-CSN) est affilié à la CSN, à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du
Québec (FNEEQ-CSN) et au Conseil central de Lanaudière (CSN).
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Pour information :
Daniel Tessier,
président
Conseil central de Lanaudière (CSN) (450) 759-0763