Les représentantes et les représentants syndicaux de plus de 8 000 chargées et chargés de cours membres de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) ont rendu visite jeudi et vendredi à leurs collègues de Rimouski afin de témoigner de leur solidarité dans le cadre de la négociation de leur convention collective.
La présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAR-CSN, Louise Bérubé, a expliqué à ses collègues qu’elle reste malgré tout confiante que l’intervention du ministère du Travail, prévue pour le 9 juin, favorise la conclusion des négociations avec la direction de l’université.
Quant à François Cyr, vice-président à la FNEEQ-CSN, il a tenu à rappeler qu’au cours des derniers mois, les chargé-es de cours de l’Université Laval, de l’Université du Québec en Outaouais, ceux du Saguenay et d’Abitibi ont signé de très bonnes conventions collectives. «Il ne reste qu’à conclure à Rimouski. Nous sommes inquiets. Nous travaillons très fort pour éviter la grève cet automne, mais l’employeur doit faire un effort sérieux dès la première séance de conciliation», a indiqué le vice-président de la FNEEQ. Le mode de rémunération ainsi que la période couverte par la rétro sont les deux principaux points en litige dans cette négociation.
Enfin, Marie Blais, coordonnatrice du Regroupement universités à la FNEEQ-CSN a souligné que quelque soit l’issue de cette négociation, les autres chargées et chargés de cours du Québec ont réaffirmé leur plus entière solidarité avec les collègues de Rimouski. «Au fil des années, les chargées et chargés de cours du Québec ont développé de très forts liens d’appui mutuel. Tous nos yeux seront tournés vers cette dernière négociation», a conclu Marie Blais.
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