Montréal, le mercredi 20 décembre 2000 – Réunis à Montréal, les représentantes et
représentants de douze syndicats regroupant 10 000
chargées et chargés de cours d’universités au Québec ont fait le point
sur les diverses négociations en cours et à venir dans plusieurs universités. La rentrée de janvier
2001 pourrait être chaude.
Faisant écho aux conclusions d’une étude menée par L’Institut de la statistique du Québec
(ISQ) et qui concluait qu’un écart salarial de 71 % en défaveur des chargés de cours existait
à l’université du Québec à Trois-Rivières, les chargés de cours des universités ont formé une
coalition intersyndicale en mars 2000, dont le principal but est de revendiquer un rattrapage
salarial.
Depuis près de vingt ans, les
chargées et chargés de cours dispensent la moitié de l’enseignement des
cours de premier cycle universitaire, il est plus que temps de reconnaître la valeur de leur
travail, de leur donner les moyens afin de mieux encadrer les étudiantes et étudiants et de les
rémunérer de façon équitable.
Soulignons qu’à l’Université du Québec à Montréal, on prévoit une assemblée générale le 22 au
cours de laquelle on discutera d’une recommandation adoptée à l’unanimité par le conseil syndical à
l’effet d’exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. Par ailleurs, à
l’Université du Québec à Rimouski, les membres réunis en assemblée générale le 16 novembre ont voté
à l’unanimité par scrutin secret, en faveur d’une recommandation à l’effet d’utiliser divers moyens
de pression, pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée..
Les
chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Trois-Rivières
ont déclenché une grève générale illimitée le 8 novembre dernier.
Le 16 novembre, les
chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski ont
voté à l’unanimité
Le 22 novembre, à l’UQAM, les
chargées et chargés de cours ont fait de même à 86 %.
Un appel a été logé auprès du ministre de l’éducation, monsieur François Legault, afin
d’obtenir une rencontre de façon urgente avec les présidents des syndicats en négociation des
syndicats et des recteurs et on note une impatience croissante. Certains attendre depuis 20 ans.
Les
chargées et chargés de cours sont déterminés à faire reconnaître leur
valeur. Le temps de la reconnaissance est venu. C’est une simple question d’équité et de justice.
Les répondants :
L’Association des professeurs-es à temps partiel de l’Université Concordia (CUPFA)
Le Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 2661, (chargées et
chargés de cours de l’Université du Québec à Trois-Rivières – SCFP-FTQ))
Le syndicat des chargés-es de cours de l’éducation des adultes de l’Université Concordia
(FNEEQ-CSN)
Le syndicat des
chargées et chargés de cours de l’Université Laval (FNEEQ-CSN)
Le syndicat des
chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (FNEEQ-CSN)
Le syndicat des
chargées et chargés de cours de l’Université de Sherbrooke (CSQ)Marc
Roberge
Le syndicat des
chargées et chargés de l’Université du Québec à Chicoutimi (FNEEQ-CSN)
Le syndicat des
chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski
(FNEEQ-CSN)
Le syndicat des
chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Hull (FNEEQ-CSN)
Le syndicat des
chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en
Abitibi-Témiscamingue (FNEEQ-CSN)
Le syndicat des
chargées et chargés de cours de l’éducation des adultes de l’Université
Concordia (FNEEQ-CSN)
Le syndicat des
chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Montréal
(FNEEQ-CSN)
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Pour renseignements :
France Désaulniers,
conseillère aux communications, FNEEQ-CSN
Tél. : 514-598-2484 cell. : 514-219-2947