Des centaines de chargées et chargés de cours en grève de l’Université de Montréal (SCCCUM–FNEEQ–CSN) et de sympathisants, entre autres membres de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), du Conseil central du Montréal métropolitain, du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM, du syndicat de Téluq (télé universitaire à distance) et même des délégués d’une association de syndicats d’enseignants provenant des États-Unis ont manifesté, ce midi, devant les bureaux du ministère de l’Éducation à Montréal.
Sur le thème Sauvons la session par la négociation, ils ont réclamé avec enthousiasme un règlement négocié du conflit qui soit digne des aspirations québécoises en matière d’éducation. Le président de la FNEEQ–CSN, Jean Trudelle, a rappelé au premier ministre Jean Charest sa promesse de prioriser l’éducation au Québec, faite lors du forum économique de Lévis. «Elle doit se traduire par des conditions de travail qui nous permettent d’enseigner comme du monde», a-t-il dit.
Rappelons que lors de l’assemblée générale du SCCCUM–FNEEQ–CSN, le 5 avril, les chargées et chargés de cours ont voté à 64% contre la dernière offre patronale et, au cours d’un second vote secret, à 74 % pour la poursuite de la grève.
À la demande du conciliateur, le syndicat et la partie patronale se rencontrent en sa présence pour une seconde journée consécutive. Le SCCCUM a décidé de ne faire aucun commentaire à ce sujet pour une période indéterminée.
– 30 –
Renseignements:
Benoit Aubry, Service des communications de la CSN
514 704-3297