Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM–FNEEQ–CSN), présentement en blitz de négociation afin d’en arriver à une entente le plus tôt possible avec l’employeur, tient à être clair : la direction de l’Université doit mettre de l’eau dans son vin, elle aussi.
Dans un contexte où les négociations se sont intensifiées, force est de constater que l’administration de l’Université refuse de faire des concessions sur de nombreuses demandes prioritaires des chargés de cours, notamment en ce qui concerne le rattrapage salarial et la taille des groupes-cours.
Pendant que les représentants du syndicat ne ménagent pas les efforts en montrant des signes d’ouverture sur ces matières, les négociateurs patronaux ont fait savoir à leurs vis-à-vis qu’il y avait vraiment très peu de marge de manœuvre concernant plusieurs revendications importantes du syndicat, notamment, la taille des groupes-cours, les salaires et l’exonération des frais de scolarité.
Des offres qui ont déjà été massivement rejetées
Il est évident que l’Université fait preuve de beaucoup moins de souplesse que le syndicat et que ses offres ressemblent à celles qui ont été massivement rejetées le 18 mars dernier. Les pourparlers se sont poursuivis toute la journée hier, et tard en soirée; le syndicat attend toujours un dernier effort de l’administration de l’Université pour arriver à un règlement.
Il est incontestable que les représentants du SCCCUM désirent en arriver à une entente, mais pas à n’importe quel prix.
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Renseignements : Benoit Aubry, Service des communications de la CSN, 514 704-3297 (cellulaire)