(Montréal, le 20 février 2008) Une
quarantaine de tutrices et de tuteurs de la Téluq, en grève depuis le 16 janvier, ont manifesté
leur désir d’obtenir rapidement un règlement satisfaisant en se présentant ce midi auprès des
autres employé-es et du personnel cadre de la Téluq au restaurant adjacent aux locaux de cet
établissement. rue du Parvis à Québec. La rencontre s’est déroulée dans la bonne humeur, en
présence des représentants de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec
(FNEEQ-CSN), du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches et du Syndicat des chargées et
chargés de cours de l’Université Laval.
Marie Blais, vice-présidente de la FNEEQ, a salué la mobilisation exemplaire des
tuteurs dans leur lutte et a invité Mme Louise Bertrand, directrice de la Téluq, à intervenir pour
un règlement immédiat du conflit, et ce, en reconnaissant le statut professionnel des tutrices et
des tuteurs. Car nier ce statut, a-t-elle ajouté, conduit à nier la valeur des diplômes émis par la
Téluq.
Les négociations achoppent notamment sur le plan salarial. Les grévistes veulent
que leur travail soit reconnu à la hauteur de leurs responsabilités. Les tuteurs doivent notamment
dispenser le savoir, assurer un soutien pédagogique aux étudiants qui leur sont confiés, corriger
des travaux et examens et sanctionner la réussite ou l’échec du cours.
Pour l’instant, ils sont considérés par la partie patronale comme des employés
occasionnels. Pourtant, leur apport est essentiel à la formation à distance offerte par la Téluq.
Par conséquent, les conditions de travail des tuteurs doivent être justes et équitables. Moyennant
le respect de ces conditions, les plus grands espoirs sont permis pour favoriser un règlement du
conflit actuel. La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2005.
Le Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-université-CSN compte plus de 140
membres. Rappelons que près de 10 000 étudiantes et étudiants reçoivent chaque année des formations
offertes par la Téluq.