Réuni-es en conseil fédéral hier, les délégué-es de la Fédération nationale des enseignants et enseignantes du Québec ont dénoncé les propos tenus mercredi par Martin Coiteux en réponse à la contre-proposition syndicale du Front commun.
Pour Caroline Senneville, présidente de la fédération, la partie syndicale a fait un grand geste d’ouverture. «L’attitude de Martin Coiteux témoigne d’un mépris envers les travailleuses et les travailleurs des services publics.
Nous avons fait un effort substantiel en retardant les journées de grève de décembre et en déposant une contre-proposition pour faire place à la négociation. Martin Coiteux ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Les profs de cégep ont été insultés et ont voulu lui répondre» affirme-t-elle.
Devant les allégations de certains médias mentionnant la possibilité d’un recours à une loi spéciale, les délégué-es présents au conseil ont adopté une proposition mentionnant que la FNEEQ résistera avec les moyens qui seront nécessaires à un décret et une loi spéciale. Si une telle loi venait à être adoptée, les assemblées générales des syndicats se prononceraient afin de déterminer la marche à suivre.
«Les derniers jours de grève ont démontré toute l’ampleur de notre mobilisation. Dans nos rangs, on ne dérougit pas de colère. Si aucune avancée significative n’est constatée aux tables de négociation, le mouvement de grève pourrait reprendre très rapidement» conclut Mme Senneville.
À propos
La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe près de 35 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés des ordres secondaire et collégial. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.
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Source :
Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
Renseignements :
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