Actuellement, huit syndicats de chargées et chargés de cours universitaires de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) sont en négociation.
C’est un momentum important pour plus de 7000 personnes chargées de cours de partout au Québec qui négocient et se mobilisent pour obtenir de meilleures conditions de travail et une juste reconnaissance de leur essentielle contribution à la mission universitaire.
Ces personnes représentent plus de la moitié des chargé-es de cours du Québec et sont membres des syndicats de chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, de l’Université du Québec à Chicoutimi, de l’Université du Québec à Rimouski, de l’Université du Québec en Outaouais, de l’Université Laval, de l’Université de Montréal, de l’École de Technologie supérieure – Service des enseignements généraux ainsi que du Syndicat des chargé-es de cours et instructeurs-trices de McGill.
Depuis 35 ans, les syndicats de chargées et chargés de cours affiliés à la FNEEQ–CSN travaillent ensemble dans un processus de négociation coordonnée. Aujourd’hui, ils partagent d’importantes revendications :
- Réduire la précarité;
- Préserver l’intégrité psychologique de leur membres en contrôlant les commentaires injurieux anonymes dans les appréciations de l’enseignement;
- Participer concrètement aux prises de décision dans les universités pour avoir un droit de parole sur leurs conditions et leur milieu de travail;
- Obtenir un salaire juste pour pallier la perte de pouvoir d’achat subie au cours des dernières années et, surtout, des derniers mois;
- Obtenir les moyens de réaliser de la recherche dans des conditions décentes et équitables;
- Avoir leur juste place dans nos universités.
Les employeurs doivent entendre ces revendications portées par des milliers d’enseignantes et d’enseignants contractuels qui donnent plus de 50 % des cours universitaires de premier cycle dans une majorité d’universités québécoises.
Forts de cette solidarité qui se tisse depuis 35 ans, chaque syndicat a entrepris sa négociation locale avec l’assurance de l’appui des autres syndicats du regroupement université. Et de celui de la FNEEQ–CSN, qui sera présente comme elle l’a toujours été, aux côtés de tous les syndicats qui nécessiteront son appui, sa solidarité et la force de ses 35 000 membres.
En toute solidarité!