Au milieu des années 1990, cinq Cubains, Fernando González Llort, René González Sehwerert, Antonio Guerrero Rodríguez, Gerardo Hernández Nordelo et Ramon Labañino Salazar se rendent à Miami et s’infiltrent dans ces milieux terroristes afin d’obtenir des informations sur les activités dirigées contre Cuba.
Le 17 juin 1998, les autorités cubaines remettaient au FBI un dossier établi sur la base des informations rassemblées par les cinq dans le but de prévenir d’autres actions terroristes. Le 12 septembre 1998, le FBI arrêtait, non pas les terroristes, mais bien les cinq Cubains. Ces cinq cubains ont été condamnés, au terme d’un procès truqué, à 4 détentions à vie plus 77 ans de prison pour «conspiration afin d’espionner». En 2005, la Commission des droits humains des Nations Unies a déclaré les jugements prononcés contre eux, illégaux. La Table de concertation de solidarité Québec-Cuba et son comité Fabio Di Celmo pour les 5 ont rendu publique une lettre signée par 92 personnalités québécoises dont plusieurs responsables syndicaux dont Claudette Carbonneau, présidente de la CSN et Ronald Cameron président de la FNEEQ. Le conseil confédéral de la CSN a exprimé son appui à la démarche de la Table de concertation lors d’une réunion en septembre 2006, par une résolution qui demandait au gouvernement canadien de faire pression sur les autorités américaines pour qu’elles libèrent les cinq cubains injustement emprisonnés.
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