Plus de 260 personnes déléguées ont participé à la VIe conférence de l’Internationale de l’Éducation sur l’enseignement supérieur et la recherche, les 12, 13 et 14 novembre dernier en Espagne. Marie Blais et Jean Trudelle y représentaient la FNEEQ. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour mais deux enjeux particuliers ont retenu notre attention : la privatisation en enseignement supérieur et la précarisation du travail dans les universités. Deux sujets qui ont fait l’objet d’une contribution de la FNEEQ.
Cette conférence, qui célébrait le dixième anniversaire de la Recommandation de référence de l’UNESCO de 1997 sur la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, avait plusieurs sujets à son programme. On y retrouvait les enjeux entourant la liberté académique, ceux concernant l’équité entre les sexes en enseignement supérieur, la responsabilité syndicale concernant le changement climatique, le personnel enseignant à statut précaire dans les universités et enfin les stratégies de lutte contre la marchandisation et la privatisation. Ces deux derniers points ont retenu l’attention de la FNEEQ qui a saisi l’occasion pour y présenter son point de vue.
Rappelons qu’au dernier congrès de l’IÉ, l’été dernier à Berlin, une recommandation a été adoptée concernant Le personnel enseignante de l’enseignement supérieur engagé à durée déterminée. La discussion concernant cette recommandation s’est poursuivie durant la conférence de novembre. Nous avons préparé notre intervention sur cette question afin de mieux expliquer la longue marche de syndicalisation des chargées et chargés de cours, qui dure maintenant depuis 30 ans, vers des conditions de travail décentes et leur intégration à la vie universitaire. Un document, en français et en anglais, spécialement produit pour ce débat, a été préparé par le comité école et société et la coordination du regroupement université. Nous avons pu ainsi rejoindre l’ensemble des délégations présentes à la conférence. On peut prendre connaissance de ce document en cliquant ici.
Par ailleurs, les universités, qui vivent un sous-financement chronique, font de plus en plus appel au secteur privé. Lors d’un panel sur les stratégies de lutte pour contrer la privatisation, Marie Blais a exposé les enjeux entourant les partenariats public-privé (PPP) et a fait état de l’expérience de l’UQAM et des conséquences qui peuvent en résulter de ce type de privatisation. La discussion sur sa contribution s’est poursuivie au delà de la période prévue pour l’atelier. Son intervention a été un des éléments qui ont amené la conférence à conclure de mener une bataille plus ferme contre les (PPP) en enseignement supérieur. Pour prendre connaissance de cette contribution, on peut cliquer ici.
Pour atteindre la page du site de l’IÉ sur cette conférence, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessus.