Malgré que le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) ait demandé à madame Courchesne de maintenir les exigences d’entrée au collégial en mathématiques, les responsables ministériels du dossier ont fait savoir que le projet de modifications du Règlement sur le Régime des études collégiales serait maintenu, selon des informations publiées dans les journaux la semaine dernière. En effet, l’avis que le Conseil supérieur a adopté au milieu de l’été, recommandait, à l’instar de la position que nous avons présentée durant la consultation pendant l’été, de suspendre la décision d’accepter des élèves ne détenant que les exigences de mathématiques 416 du secondaire.
Malgré que le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) ait demandé à madame Courchesne de maintenir les exigences d’entrée au collégial en mathématiques, les responsables ministériels du dossier ont fait savoir que le projet de modifications du Règlement sur le Régime des études collégiales serait maintenu, selon des informations publiées dans les journaux la semaine dernière. En effet, l’avis que le Conseil supérieur a adopté au milieu de l’été, recommandait, à l’instar de la position que nous avons présentée durant la consultation pendant l’été, de suspendre la décision d’accepter des élèves ne détenant que les exigences de mathématiques 416 du secondaire.
Changement dit de concordance, le projet de modifications vise à permettre l’accès au collégial aux élèves détenant un DES, en sciences humaines notamment, sur la seule base d’un mathématiques 416 au lieu du cours 514 actuellement requis par le DES +. Cette situation prévaudrait pour les trois prochaines années compte tenu que ce travers de trajectoire doit être éliminé lorsque les élèves qui termineront en juin 2010 auront complété pour la première fois le nouveau programme d’études secondaires, dont les exigences sont censées être rehaussées.
Nous avons présenté un mémoire spécifique sur cette question car, rappelons-le, l’urgence d’agir tenait au fait que les collèges avait été autorisés à l’avance à admettre des élèves ne détenant qu’une formation en mathématiques 416, avec l’assurance de la part du ministère que tout rentrerait dans l’ordre pour la présente rentrée scolaire.
Nous avons répondu aux interrogations du conseil en indiquant que l’écart entre le préalable actuel en mathématiques et celui qui permettrait l’accès au collégial pour les trois prochaines années est à ce point important qu’il ne peut être comblé par une formation de 15 heures. (…) que le ministère suggérait aux collèges de mettre en place.
Nous avons fait valoir les nombreux commentaires reçus des syndicats et aussi des enseignantes et des enseignants de mathématiques à cet égard. Lors de la réunion du conseil fédéral de la FNEEQ en mai, une position unanime fut adoptée à cet égard pour s’objecter à l’abaissement du niveau d’admission aux études collégiales, même de manière temporaire.
Nous avons donc demandé au CSE d’émettre un avis défavorable à l’endroit de l’approche ministérielle pour les deux prochaines années et de suggérer des dispositions pour l’année en cours qui visent à protéger les élèves admis à l’avance par les collèges. À ce propos, le CSE nous a donné raison.
Il semble clair maintenant que le ministère n’entend pas suivre l’avis du conseil. La FNEEQ entend réagir en se documentant sur la situation des élèves admis et des mesures prises dans les faits par les collèges. Nous ferons valoir de nouveau, au début de l’hiver, la nécessité de mieux soutenir ces élèves et de financer ce soutien de manière appropriée.
Favoriser l’accessibilité, nous en sommes certainement. Mais pas au détriment des étudiantes, des étudiants, du personnel enseignant ou de la qualité de la formation! Nous considérons qu’une baisse des exigences en éducation est préjudiciable à la réussite au collégial et que le contexte économique ne peut justifier un désengagement du gouvernement à leur offrir le soutien nécessaire.
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