7 février 2007 – À l’occasion de la Journée portes ouvertes de l’Université de Montréal, les chargés de cours de cette université font aujourd’hui savoir à leur employeur, par des moyens de visibilité légers, qu’ils sont tout à fait déterminés à obtenir des avancées importantes dans leur prochain contrat de travail. Le ton pourrait changer puisqu’une assemblée générale est prévue dans les semaines qui suivent. Les membres du syndicat seraient alors appelés à se prononcer sur des moyens de pression d’une autre nature.
Avec une convention collective échue depuis la fin août 2006 et des conditions de travail et de rémunération bien en dessous de celles consenties à leurs collègues d’autres universités, les chargés de cours de l’Université de Montréal veulent voir rapidement progresser la négociation de leur prochaine convention collective.
Les priorités qu’ils se sont fixées visent essentiellement deux objectifs, soit l’obtention de meilleures conditions d’enseignement adaptées aux réalités d’aujourd’hui et la reconnaissance de la qualité de leur apport à la formation universitaire qui doit se traduire, notamment, par une augmentation de leur rémunération.
Au chapitre de la rémunération, les chargés de cours de l’U. de M. reçoivent, en moyenne, 500 $ de moins que leurs collègues de l’UQAM pour une même charge de cours de trois crédits. Au sein même de l’institution, l’écart de la rémunération des chargés de cours avec celle des professeurs, toujours à prestation égale d’enseignement, est d’environ 25 %.
Plus de 2 400 à l’Université de Montréal, les chargées et chargés de cours y assurent, en excluant la Faculté de médecine où très peu d’entre eux enseignent, 51 % des cours de premier cycle, lequel est en constante croissance. Précaires, ils sont pourtant fidèles à l’institution où ils enseignent en moyenne pendant 15 ans.
Le Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université de Montréal affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN, négocie actuellement de façon concertée avec les syndicats de chargés de cours de cette même fédération.
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