La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) est inquiète des choix stratégiques que le gouvernement fédéral fait pour la population du Québec. « Deux milliards de dollars dans les infrastructures des collèges et des universités, soit, mais rien pour soutenir l’enseignement postsecondaire ! », déplore le président de la FNEEQ, Ronald Cameron. Il faut noter également que les sommes investies dans le béton, le sont d’une façon telle que cela ne servira même pas au développement d’une société plus verte. « Avec des orientations semblables, nous sommes condamnés à accuser un retard encore plus considérable en matière d’environnement » souligne le président de la FNEEQ.
L’importance des sommes mises au jeu demeurent impressionnantes et témoignent des capacités énormes de l’État canadien pour intervenir. Toutefois, les choix stratégiques maintiennent l’essentiel du dispositif économique et social basé sur la compétitivité d’une économie basée sur le pétrole et le béton.
Pour la FNEEQ, le gouvernement fédéral ne tient pas compte des besoins de financement immenses dont devrait bénéficier l’enseignement postsecondaire afin de répondre pleinement aux besoins et à à l’épanouissement des jeunes et des adultes.
La FNEEQ est une organisation syndicale regroupant près de 25 000 membres au Québec, dont la majorité des chargées et chargés de cours universitaires, les tuteurs et les tutrices de la Téluq, les deux tiers des enseignantes et des enseignants de cégeps ainsi que le personnel de 31 établissements d’enseignement privés.