La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et ses fédérations affiliées du secteur de l’enseignement supérieur se réjouissent de l’officialisation de la création du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST).
Pour la CSN, la création de ce nouveau ministère représente un atout important pour la société québécoise, qui pourra compter sur une vision cohérente de l’enseignement supérieur pour accroître et stimuler le savoir, l’innovation et le développement. « Nous sommes d’avis que les deux grands avantages de la création de ce ministère sont ceux de ramener l’ordre collégial là où il devait être, c’est-à-dire dans la sphère de l’enseignement supérieur auquel il appartient, de même que de mettre la recherche à l’abri d’une pensée exclusive de développement économique », indique la vice-présidente de la CSN, Mme Denise Boucher. La CSN fut d’ailleurs indignée de l’attitude des partis d’opposition qui voulaient imposer des délais indus à sa concrétisation.
La réaction de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) est tout aussi positive. Caroline Senneville, présidente, se réjouit que «la mise en place d’un tel ministère reconnaisse dorénavant une spécificité à l’enseignement supérieur. Cela touche directement nos membres puisque nous représentons la vaste majorité des enseignantes et des enseignants de cégep, celles et ceux de collèges privés, ainsi que la presque totalité des personnes chargées de cours dans les universités.» La présidente de la FNEEQ s’attend donc à ce que le ministre passe rapidement à l’action, particulièrement en ce qui a trait au Conseil national des universités (CNU) ainsi qu’à l’élaboration de la loi-cadre sur les universités.» En outre, l’inclusion de l’ordre collégial à l’enseignement supérieur nous laisse supposer un dénouement rapide et satisfaisant du dossier entourant les travaux concernant le rangement salarial des profs de cégep.
Pour Michel Tremblay, président de la Fédération des professionnèles (FP-CSN) il importe de passer rapidement à l’action. «Nous l’avons souligné lors des rencontres thématiques précédant le Sommet sur l’enseignement supérieur: la recherche est un volet fondamental de la mission universitaire. Les incidences de la recherche et de la création universitaires sur le développement régional sont indéniables», souligne le président de la FP-CSN.
Enfin, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), qui représente les employées et employées de soutien, se dit satisfaite de la concrétisation de l’existence du MESRST. «Nous avons participé activement au Sommet de l’enseignement supérieur. Il va de soi que ce Ministère devait voir le jour afin de donner suite aux travaux qui en découlent. On aura perdu bien du temps malheureusement», déclare Marjolaine Coté, vice-présidente et trésorière de la FEESP.
Profil des organisations
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Les fédérations affiliées à la CSN qui comptent des membres dans le domaine de l’éducation sont la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN).
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