À la suite de la manifestation tenue hier à Québec contre la hausse des droits de scolarité, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) déplore l’utilisation de gaz lacrymogènes et de poivre de Cayenne faite par les forces policières.
«De tous les témoignages que nous avons reçus, il ressort que la réaction des policiers était démesurée», indique Jean Trudelle, président de la FNEEQ. «Des gens qui n’avaient rien à voir avec les débordements mineurs qui ont pu survenir, y compris des membres de nos syndicats venus appuyer leurs étudiantes et leurs étudiants, ont également été victimes de cette décision discutable des forces de l’ordre. On semble assister à une forme de banalisation du recours à ces pratiques policières dans des situations qui ne le justifient pas; c’est déplorable, mais aussi très inquiétant pour la santé de notre démocratie».
La FNEEQ-CSN regroupe quelque 30 000 membres. Elle compte 85% du personnel enseignant dans les cégeps, le personnel de 34 établissements privés, et des membres dans une douzaine d’institutions universitaires, dont 8 syndicats de chargées et chargés de cours, le syndicat des tutrices et des tuteurs de la Télé-Université, l’Association des étudiants salariés diplômés de l’Université McGill et les chargées et chargés d’enseignement de l’ÉTS. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.
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