Le campus St. Lawrence est l’un des trois campus qui composent le Champlain Regional College, le seul établissement collégial multirégional qui subsiste au Québec.
«Cette structure multirégionale est un véritable anachronisme—une anomalie par rapport à la loi sur les collèges», déclare Chris Brosseau, président du syndicat des professionnels. «St. Lawrence est l’unique établissement public d’enseignement supérieur anglophone entre Montréal et la Gaspésie. Notre collège réussit de grandes choses avec peu de moyens. Il est grand temps qu’il se dote de tous les outils d’un cégep indépendant comme les autres afin de mieux remplir sa mission fondamentale.»
«Le fait de devenir un cégep en bonne et due forme nous permettrait d’améliorer grandement la représentation des acteurs de notre région au sein de notre conseil d’administration et de bénéficier des mêmes leviers de développement que les autres cégeps indépendants,» ajoute Lisa Birch, présidente du syndicat des enseignants et enseignantes. «En étant davantage ancré dans notre milieu avec tous les outils et pouvoirs d’un cégep autonome, nous pourrions mieux répondre aux besoins des étudiantes et des étudiants de notre région ainsi que ceux des milieux socio-économiques, notamment à l’égard du développement et de la rétention de jeunes talents bilingues. Une plus grande proximité entre St. Lawrence et ses partenaires faciliterait les stages et l’accès à l’emploi pour nos étudiants.»
«Le cégep pourrait financer de façon optimale l’aide à la réussite», affirme Andrée-Anne Giguère, professeure de français et membre du comité exécutif du syndicat des enseignants. «Nous sommes persuadés que la nature unique de la population étudiante desservie par St. Lawrence, la culture spécifique de notre établissement et sa mission unique dans la région de Québec seraient davantage respectées et mises en valeur si notre campus devenait un cégep autonome.»
En mettant fin aux déplacements entre les trois régions administratives et à la tenue de réunions à Drummondville, il y aurait des économies immédiates, moins de bureaucratie et moins de dédoublement de tâche. La gestion locale, les services directs et des communications entre les services seraient grandement améliorés. Les gains en efficacité économique permettraient d’allouer plus de ressources aux services de première ligne.Ce nouveau statut permettrait de créer une structure de gouvernance locale reflétant bien la communauté collégiale ainsi que toutes les communautés de la région de Québec qui bénéficient de la présence d’une institution postsecondaire qui offre une formation de grande qualité en anglais.
«Ce projet est à la fois structurant et porteur de retombées économiques, sociales et politiques pour St. Lawrence et, surtout, pour la grande région de Québec, notre capitale nationale», conclut Richard Garneau, président du syndicat des employées de soutien.Une campagne d’appui est en cours auprès des communautés qui bénéficient des services d’une institution d’enseignement supérieur en anglais dans la région et une pétition est en ligne sur le site de l’Assemblée nationale. https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-5135/index.html St. Lawrence doit devenir un vrai cégep!
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Pour renseignements:
Mme Meagan Daley
Porte-parole pour le Comité intersyndical «Bring us home»
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France Désaulniers
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