À la suite d’un mandat du Regroupement université, la coordination a réuni les enseignants des écoles de langue touchées par la décision du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport d’abolir l’exemption des droits de scolarité pour les étudiants étrangers dans les programmes de français ne menant pas à un grade de baccalauréat ou de cycles supérieurs. Tous s’entendent pour dire que cette décision ministérielle est en totale contradiction avec les prétentions du gouvernement concernant la promotion du français et de la culture québécoise à l’étranger.
La coalition intersyndicale des écoles de langue a déjà posé quelques gestes et poursuit son travail. Une lettre dénonçant la situation a été adressée aux ministres Michelle Courchesne et Monique Gagnon-Tremblay. En outre, plusieurs enseignantes et enseignants ont acheminé individuellement leurs doléances aux ministres concernées. Ces dernières ont également reçu des témoignages d’étudiants et d’enseignants étrangers ayant participé à des programmes de français offerts dans les universités québécoises et s’inquiétant de les voir dispaître. Afin de sensibiliser la population à cette question, la coalition intersyndicale a fait paraître le message publicitaire ci-contre dans le journal MédiaMatinQuébec. Par ailleurs, le Syndicat des chargés de cours de l’Université du Québec à Trois-Rivières a également fait paraître une publicité.
Le travail de mobilisation se poursuivra à la rentrée d’hiver, l’objectif étant le retrait de cette mesure, qui a des conséquences non seulement sur les écoles de langue et leurs personnels, mais aussi sur l’attrait du Québec comme destination pour l’apprentissage du français.
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