Lors de l’assemblée générale du mercredi 12 décembre dernier, une recommandation importante fut adoptée pour changer le nom du Syndicat des professeurs du Centre des pêches en Syndicat des enseignantes et des enseignants de l’École des pêches et de l’aquaculture au Québec. Cette décision, qui ne fut pas l’objet d’un grand débat, il est vrai, renoue avec le nom traditionnel mais prend aussi acte du nouvel essor qu’a pris l’établissement au cours de la dernière année. En effet, cette institution de 60 ans vit une transformation qui va de pair avec celle de l’industrie de la pêche, en introduisant tout le domaine de l’aquaculture au coeur des activités d’enseignement et de recherche.
Associé au cégep de Gaspésie et des Îles de la Madeleine, qui fêtera ses 40 ans l’an prochain, l’établissement spécialisé dans la recherche et l’enseignement sur la pêche et la transformation des produits de la mer, fêtera quant à lui son 60e anniversaire de naissance. Il retrouve, avec le nouveau nom d’École des pêches, son appellation traditionnelle. En effet, c’est en 1948, toujours à Grande-Rivière sur la côte gaspésienne, qu’il ouvre ses portes sous le nom de l’École d’apprentisage en pêcheries.
Lors de la constitution du cégep, suite à sa fusion avec l’École des infirmières de Gaspé, la nouvelle constituante du cégep prendra alors le nom de l’École des pêches. L’établissement deviendra l’Institut des pêches en 1977 et il sera reconnu comme le premier centre spécialisé au Québec en 1983, d’où son identité comme Centre spécialisé des pêches depuis ce temps. Aujourd’hui, les transformations dans l’industrie des produits de la mer amène à nouveau à relancer l’établissement sous un nouveau nom pour à la fois revenir à son appellation d’origine mais aussi ouvrir la dimension de plus en plus importante dans les activités de l’établissement, c’est-à-dire toutes les activités liées à l’aquaculture.
En présence du président de la FNEEQ, Ronald Cameron, les deux tiers des membres du syndicat ont confirmé le nouveau nom du syndicat, témoignant ainsi d’une volonté d’être en phase avec les nouvelles réalités de l’établissement. Le but de la rencontre avait comme principale fonction d’échanger sur les activités de la FNEEQ et sur la réalité du travail des enseignantes et des enseignants de l’établissement ainsi que de celui des professeurs-chercheurs. La discussion a surtout porté sur les liaisons entre des deux groupes de membres du syndicat, phénomène peu commun dans un établissement collégial et professionnel au Québec. Elle s’est poursuivie autour d’un cocktail plus que dînatoire sur les activités de la FNEEQ.
Photo: site de l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec