C’est aujourd’hui qu’aura lieu, au Palais des Congrès de Montréal, le lancement d’un livre sur les 50 années d’existence de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN). Ce récit met l’accent sur certains épisodes qui ont forgé son identité et sa culture.
Pour souligner cet important événement, la Fédération a adopté le slogan « 50 ans à faire école par nos luttes ». Il résume bien le dynamisme de ses membres et le caractère progressiste de leurs actions collectives. Lutte pour la place des femmes dans la Fédération, pour la reconnaissance des personnes chargées de cours, pour le maintien des établissements en région, pour l’autonomie professionnelle et pour la liberté d’expression : la liste des causes défendues et des victoires obtenues est inspirante. Cependant, ce qui frappe à la lecture du livre, c’est la pérennité des enjeux fondamentaux et des questionnements sur la profession enseignante qui caractérisent l’histoire de la Fédération.
Pour l’heure, la Fédération souhaite rendre hommage aux militant-es, aux élu-es et aux salarié-es qui ont fait de la FNEEQ l’organisation syndicale unique, percutante et audacieuse qu’elle est aujourd’hui et qu’elle sera encore demain. « Ce sont des femmes et des hommes engagés, qui ont défendu et qui continuent à défendre avec passion des valeurs humanistes et citoyennes, souligne Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ-CSN. Ils sauront toujours trouver en la Fédération un instrument privilégié pour leur permettre d’aller au bout de leurs aspirations. »
La présence de ces enseignantes et ces enseignants au sein d’une centrale ouvrière a eu un impact non négligeable sur la société québécoise. Depuis 50 ans, la Fédération vit et se développe à l’intérieur de la CSN avec fierté, de manière affirmée, autonome et solidaire. « Au cours des cinq dernières décennies, la contribution des militantes et des militants de la Fédération à la réflexion collective sur des enjeux touchant les travailleuses et les travailleurs de tous les secteurs d’activités a été enrichissante. L’inverse est tout aussi vrai : La perspective des autres membres de la CSN favorise une compréhension plus immédiate et plus étendue des questions sociales », précise Caroline Quesnel.