La coordination du regroupement privé est heureuse d’annoncer la conclusion d’une entente de principe dans trois de ses établissements.
Tout d’abord, mentionnons que c’est au début du mois de mai dernier que le syndicat représentant les techniciennes et les techniciens en travaux pratiques du Collège Regina Assumpta de Montréal et la partie patronale se sont entendus sur les termes de la première convention collective pour ce groupe d’employés qui a obtenu une accréditation en février 2009 pour se joindre au syndicat des enseignants et des enseignantes de ce collège. Soulignons en premier lieu que le personnel technicien a pu profiter des deux négociations précédentes de leurs collègues enseignants en obtenant les mêmes conditions normatives qu’eux et ce, dès leur toute première entente. Cette entente permet en outre de confirmer leur autonomie professionnelle dans l’organisation du travail. De plus, il a été possible de modifier la structure salariale pour faire en sorte que les membres puissent profiter de la stabilité d’un salaire annuel en étalant le versement de la paie sur 12 mois au lieu des 10 mois habituels.
Par ailleurs, au Séminaire de Chicoutimi, la négociation avec l’employeur était en cours depuis près de 3 ans et demi. Là aussi, deux unités d’accréditation forment le syndicat local: les enseignants et le personnel non-enseignant. L’entente de principe a cherché à minimiser les répercussions de la baisse d’effectifs qu’accuse présentement le Séminaire. Les nouvelles dispositions font en sorte que les enseignants mis à pied conserveront un lien d’emploi avec l’institution pendant 48 mois sur la liste de rappel. Par ailleurs, des mesures internes ayant peu d’impact sur la charge de travail permettent de régler la question de l’équilibre financier. Du côté des droits parentaux, soulignons que tant les pères biologiques que les parents adoptifs du Séminaire bénéficieront d’un congé non pas de 5 semaines comme au secteur public, mais bien de 10 semaines.
Enfin, la troisième entente touche le Centre d’intégration scolaire (CIS) de Montréal qui dispense un enseignement primaire et secondaire auprès des jeunes ayant des troubles d’apprentissage et de comportement. Cette nouvelle entente, présentée en assemblée générale à la fin du mois de mai, a recueilli un appui de 100% des membres du syndicat. Parmi les faits saillants de la négociation, il faut signaler que toutes les futures évaluations des salariés mises en place par l’employeur seront formatives et non-pénalisantes. De plus, le Centre libèrera avec traitement ses employés quatre fois par année afin qu’ils puissent tenir leurs assemblées syndicales, il s’agit d’un gain important pour la reconnaissance des activités syndicales.
Dans toutes ces ententes, les personnes conseillères de la FNEEQ et les comités de négociation ont cherché à trouver avec les employeurs des solutions bénéfiques tant pour les employés que pour les institutions. Rappelons que le regroupement des établissements privés de la FNEEQ-CSN compte 34 syndicats et plus de 2 000 membres.