La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) se réjouissent de l’annonce faite par le premier ministre Bernard Landry et par le ministre de la Jeunesse Richard Legendre hier au sortir de la réunion du Conseil des ministres à l’effet de respecter les engagements convenus au Sommet du Québec et de la Jeunesse et d’injecter la somme de 200 millions de dollars en argent neuf dans l’éducation pour 2002-2003.
La FNEEQ avait joint sa voix à celles des fédérations étudiantes afin de faire pression sur le gouvernement et l’amener à s’engager fermement à respecter ses engagements.
Nous saluons particulièrement la bataille menée par la FECQ et la FEUQ, souligne Pierre Patry, le président de la FNEEQ-CSN.
Pour Denise Boucher, vice-présidente de la CSN, ce réinvestissement est le moins que le gouvernement puisse faire. Elle tient par ailleurs à réitérer le fait que pour la CSN et la FNEEQ, il est nécessaire d’investir de façon encore plus marquée en éducation, particulièrement dans le réseau collégial, qui demeure le parent pauvre du réinvestissement.
Pierre Patry rappelle que de la somme de 60 millions $ dévolue au réinvestissement récurrent dans les cégeps en 2002-2003, 7 millions iront à la rationalisation, voire à la fermeture de programmes, alors que le réseau collégial avait subi des compressions de 250 millions $ de 1994 à 1999.
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conseillère aux communications, FNEEQ-CSN
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