Le 12 mai, sans avertissement, la direction de l’Institut TECCART a sauvagement mis à pied ses 33 profs à temps complet et trois employés de soutien. L’institut s’est également placé sous la protection de la Loi sur les faillites. Du même coup, la direction s’est retirée du comité d’aide à la main-d’ouvre qui devait permettre la recherche de solutions aux problèmes de l’établissement, causés par la gestion douteuse des administrateurs.
Le syndicat, la FNEEQ, le CCMM et la CSN ont immédiatement joint leurs efforts pour sauver l’établissement d’enseignement technologique.
Le mercredi 21 mai, rejetant la demande patronale de renoncer à 27% de leur revenu annuel, les syndiqué-es ont adopté une résolution exigeant la mise sur pied d’un comité spécial de survie, composé des parties syndicale et patronale, accompagné des experts financiers impliqués dans le dossier ainsi que des représentants du ministère de l’Éducation, dans le but de procéder à un blitz de négociation pour que les activités de l’Institut TECCART reprennent le plus tôt possible.