(Montréal, le 15 septembre 2004) – L’avis du Conseil
supérieur de l’éducation (CSÉ) rendu public aujourd’hui intitulé « Un nouveau souffle pour la
profession enseignante » révèle des propositions pour le moins surprenantes. La Fédération
nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) est particulièrement stupéfaite
de la suggestion contenue dans cet avis
à l’effet de confier à une commission indépendante le
mandat de proposer la mise sur pied d’une nouvelle structure afin d’encadrer la profession
enseignante.
Nous nous interrogeons sur la pertinence de consacrer de
nouveaux fonds publics à un tel exercice, déjà réalisé quant à nous, et dont les conclusions sont
déjà connues.
Rappelons que l’Office des professions avait mené une
consultation au printemps 2002 et recommandait au ministre de ne pas aller de l’avant avec
l’instauration d’un ordre professionnel pour les enseignantes et les enseignants. Pour la
FNEEQ-CSN, la mise en place d’un ordre professionnel ne viendrait rien ajouter à une profession
bien encadrée. « La création d’un ordre professionnel signifierait le transfert de plusieurs
pouvoirs qui sont actuellement exercés par le ministère de l’Éducation vers une nouvelle structure
superflue! » souligne Ronald Cameron, président de la FNEEQ-CSN.
Par ailleurs, une lecture préliminaire de l’avis nous amène
à constater que le CSÉ a pris en compte certaines propositions émises dans le mémoire que nous
avions déposé à l’automne 2003 dans le cadre des consultations que le conseil avait menées,
notamment en ce qui a trait à la question de l’accès à la profession enseignante.
La FNEEQ-CSN regroupe 23 000 membres dans les cégeps,
les universités et les établissements privés.
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Pour renseignements :
France Désaulniers, conseillère aux communications (cell.
514-219-2947)
Ronald Cameron, président de la FNEEQ-CSN,
Caroline
Senneville, secrétaire générale et responsable du regroupement privé à la FNEEQ-CSN