(Montréal, le 2 septembre 2005) – Les enseignants et les enseignantes de trois
écoles privées de niveau secondaire, membres de syndicats FNEEQ-CSN et SCFP-FTQ, vont exprimer leur
colère et manifester cet après-midi. Victimes de lock-out, les trois groupes de syndiqués se
présenteront devant les bureaux de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP)*,
fédération restée étrangement silencieuse sur ces conflits de travail.
Rappelons que la rentrée des classes est compromise aux collèges Saint-Sacrement de
Terrebonne et Saint-Paul de Varennes. Dans le cas du collège Saint-Sacrement, les enseignants et
les enseignantes subissent le lock-out de leur employeur depuis le 27 juin, tandis que ceux du
collège Saint-Paul sont dans la même situation depuis le 17 juillet. Quant au collège
Notre-Dame-de-Lourdes de Longueuil, où la rentrée a toutefois lieu, le personnel enseignant a été
sous le coup d’un lock-out pendant trois semaines en mai dernier, mais les négociations sont au
point mort pour le moment et pourraient reprendre en octobre.
Dans les trois collèges, les négociations achoppent principalement sur la charge de travail.
Les représentants des trois syndicats expliquent. « Nous tenons à ce que les parents sachent que ce
sont les employeurs qui empêchent la rentrée scolaire et qu’ils doivent en porter l’odieux. Nous
manifestons aujourd’hui devant les bureaux de la FEEP qui chapeaute nos directions d’écoles et nous
exigeons que la fédération se prononce sur ces lock-outs, des moyens inappropriés qui n’ont pas
permis de faire avancer les négociations. Quelle image des collèges privés cela envoie-t-il aux
parents ? »
Les collèges Saint-Paul de Varennes, Saint-Sacrement de Terrebonne et Notre-Dame-de-Lourdes
de Longueuil sont trois institutions d’enseignement privée. Les trois établissements offrent les
cours de la première à la cinquième secondaire.
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