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ENSEIGNER – MILITER – PROGRESSER

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Le 30e Congrès de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) s’est tenu à Granby du 29 mai au 1er juin. Près de 300 délégué-es étaient présents.

Le congrès est toujours un moment privilégié pour faire le point, pour jeter un coup d’œil sur le passé récent, mais surtout, pour convenir ensemble de ce que devront être les lignes de forces de notre travail au cours des prochaines années.

Le thème retenu Enseigner, militer, progresser reflète bien ce que la FNEEQ est devenue au fil des ans: une fédération de passionné-es de l’enseignement, une fédération regroupant des militantes et des militants remarquables et une fédération qui agit pour la société.

Enseigner

Nous sommes d’abord et avant tout des enseignantes et des enseignants qui ont la passion d’éduquer, de transmettre des connaissances, mais aussi qui ont le goût d’apprendre et de participer à la formation intellectuelle des jeunes. Et nos conditions de son exercice doivent donc être appropriées et c’est pourquoi nous soumettons qu’il n’y a pas de différence entre le statut d’enseignant et celui de syndiqué. En travaillant à bonifier nos conditions de travail, nous cherchons à un meilleur système d’éducation et, partant, on pourrait dire qu’il n’y a qu’un seul point à l’ordre du jour de toutes nos assemblées et instances syndicales : la qualité de l’éducation.

Militer

La vaste contestation étudiante qui a cours depuis l’automne dernier est la plus importante de l’histoire du Québec. Les étudiantes et les étudiants ont soulevé une question importante, qui dépasse largement la stricte augmentation des droits de scolarité et son effet sur l’accessibilité aux études supérieures. Contester la hausse des droits de scolarité, c’est en effet contester toute l’approche tarifaire du gouvernement, c’est remettre en question le mode de financement des universités et la gestion qu’elles en font, et c’est aussi réclamer un débat fouillé sur l’accessibilité aux études supérieures.

Progresser

La question du renouveau syndical, qui a été le thème central du dernier congrès de la CSN, se pose également à la FNEEQ. L’arrivée d’une imposante cohorte de jeunes enseignantes et enseignants ainsi que de chargé-es de cours commande que la FNEEQ prenne les mesures nécessaires pour relancer le syndicalisme enseignant.

Le syndicalisme ne peut attirer que s’il est perçu comme un lieu où se préparent les changements et par lequel ils arrivent. Il faut donc conquérir ou re-conquérir, améliorer ou consolider, ce pouvoir légitime dont devrait jouir les syndicats dans nos établissements.

Dans ce contexte, et à l’issue de son 30e Congrès, la FNEEQ entend donc poursuivre, avec ses syndicats affiliés, son engagement en faveur d’une plus grande accessibilité à l’enseignement supérieur, grandement mise à mal par les politiques actuelles du gouvernement libéral. Les délégué-es ont souligné plusieurs fois leur inquiétude face à la crise sociale engendrée par la gestion totalement inadéaute du gouvernement. En outre, les délégué-es ont convenu de travailler avec la CSN et les partenaires en éducation pour chercher un levier politique qui puisse permettre de promouvoir des positions communes sur les grands enjeux relatifs à l’avenir de l’éducation au Québec.

De nouveaux membres au comité exécutif

Ce sont désormais cinq personnes qui formeront le comité exécutif de la fédération. Caroline Senneville, du cégep Limoilou, a été élue au poste de présidente et Jean Murdock, du cégep de Jonquière, a été élu au poste de secrétaire général. Les vice-présidences seront assumées respectivement par Micheline Thibodeau, du cégep de Saint-Hyacinthe, pour le regroupement cégep, Sylvain Marois, de l’Université Laval, pour le regroupement université et Caroline Quesnel, du collège Jean-de-Brébeuf, pour le regroupement privé.

Par ailleurs, les délégué-es au congrès ont souligné le travail inestimable effectué par Jean Trudelle, qui après 6 ans au comité exécutif, dont 3 à la présidence, a décidé de passer le flambeau, ainsi que de Marie Blais, qui a consacré 8 années à la vice-présidence responsable du regroupement université.

Nous présentons ici l’ensemble des documents présentés au congrès qui ont soutenu les délibérations des délégué-es.

Bilan et rapports :